La Maison de la photographie Robert-Doisneau, temple de la photo humaniste (Gentilly, Val-de-Marne)
Vous connaissez la photographie “humaniste” ? Si la question vous prend de court, inutile de trop vous creuser les méninges. Prenez la direction de la Maison de la photographie Robert Doisneau. L’endroit, une belle bâtisse en pierres de taille, n’est pas un sanctuaire dédié à Doisneau, qui naquit et habita à Gentilly. Depuis l’ouverture en 1996, on y découvre des photographes qui disent quelque chose du monde qui nous entoure, du reportage engagé aux sujets plus intimistes mais jamais de la photographie “plasticienne” ou esthétisante. Dans tous les cas, ce sont toujours des expositions inédites en France.
Infos pratiques : La Maison de la photographie Robert-Doisneau, 1 rue de la Division du Général Leclerc, Gentilly (94). Ouvert du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h30, le samedi et le dimanche de 13h30 à 19h. Jusqu’au 30 septembre, exposition « Trouer l’opacité » des photographes Angéline Leroux, Laure Pubert et Laure Samama. Entrée libre.Tél. : 01 55 01 04 86. Accès : Gare de Gentilly RER B. Plus d’infos sur maisondoisneau.agglo-valdebievre.fr/fr
Le Centre photographique d’Île-de-France, le mariage de l’art et de la photo (Pontault-Combault, Seine-et-Marne)
Le Centre photographique d’Île-de-France va vous donner du grain à moudre. Installé dans une ancienne graineterie depuis 1989, ce centre d’art contemporain a choisi l’image comme fer de lance et sert notamment de vitrine aux artistes émergents. Jouant de ses vastes espaces et de son côté loft, il permet aux oeuvres de dégager toute leur puissance. Impossible d’oublier la galerie de portraits du photographe Pierre Gonnord, des anonymes qui vous pénétraient de leur regard. En parallèle des expositions, le Centre photographique d’Île-de-France propose des workshops dont certains sont même ouverts aux enfants.
Infos pratiques : Centre photographique d’Île-de-France, 107, avenue de la République, Cour de la ferme briarde, Pontault-Combault (77). Ouvert du mercredi au vendredi de 13h à 18h, le samedi et le dimanche de 14h à 18h. Jusqu’au 8 juillet, exposition « The Discrete Channel With Noise » de l’artiste Clare Strand. Entrée libre. Tél. : 01 70 05 49 80. Accès : Gare d’Émerainville – Pontault-Combault RER E. Plus d’infos sur cpif.net
Le toit de l’Arche de La Défense, le photojournalisme au sommet (La Défense, Hauts-de-Seine)
Inauguré il y a un an, l’espace d’exposition de la Grande Arche de La Défense est entièrement dédié au photojournalisme. Chaque trimestre, un nouveau sujet d’actualité est présenté. Les mariages forcés, les gueules cassées de la guerre, les lieux des grandes drames historiques… Sous la direction artistique de Jean-François Leroy, fondateur du Festival international de photojournalisme Visa pour l’Image à Perpignan, l’espace s’étend sur 1200 m² ce qui permet d’exposer de très grands formats. On regrettera toutefois qu’il faille payer le prix de l’ascension jusqu’à la terrasse panoramique (15€) pour profiter du lieu, dont le prix d’entrée n’est que de 4€. Tant que vous êtes là, et s’il vous reste un billet de 50 sur vous, goûtez à la cuisine du chef Jean-Christian Dumonet dans son restaurant Les Jardins de Joséphine.
Lumière des roses, pleins feux sur la photo amateur (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
A lire et à voir : Un oeil sur la banlieue avec le photographe Rémy Soubanère
15 juin 2018