Tantôt grise et mélancolique, tantôt lumineuse et inventive. La métropole se montre sous toutes ses facettes avec la série de films « Le Grand Paris des écrivains » , tournés par Stefan Cornic en partenariat avec la société de production Année Zéro, le Pavillon de l’Arsenal, centre d’urbanisme et d’architecture à Paris (4e), et Libération. C’est à force d’arpenter la région francilienne sur son vélo que le réalisateur a imaginé cette série mêlant style documentaire et récit libre. « Depuis une dizaine d’années, je constate de nombreuses transformations du territoire. D’un Grand Paris abstrait, on est passé à une réalité palpable dans le paysage », explique-t-il.
Il s’est en outre inspiré de son documentaire sur Jim Jarmusch, Jim Jarmusch, poèmes sur pellicules, dans lequel s’entremêlent lecture de poèmes et images de la ville de New York. « Un poème est un excellent moyen de parler de la ville. J’ai donc eu envie de montrer des choses que l’on voit assez peu du Grand Paris tout en donnant la parole à des écrivains contemporains. »
Donner envie d’aller se balader
Parmi eux Aurélien Bellanger, auteur du premier roman sur le Grand Paris, Nina Leger, prix Anaïs-Nin en 2017, ou encore le romancier, journaliste et chroniqueur Pierre Assouline. Les uns évoquent les barres d’immeubles du 13e arrondissement parisien. les autres content les transformations, pas toujours heureuses, de certains quartiers emblématiques, parfois disparus. Les images répondent ou se confrontent aux idées développées par les auteurs. Les lieux présentés sont à la fois témoins du passé ou annonciateurs du futur. Et ils forment, à eux tous, un kaléidoscope de la métropole. « Mon objectif est de développer la curiosité d’aller se balader, de découvrir des lieux grand-parisiens. » Vous allez lire dans le Grand Paris comme dans un livre ouvert.
Infos pratiques : « Le Grand Paris des écrivains », un nouvel épisode à retrouver chaque samedi sur le site du Pavillon de l’Arsenal
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4 novembre 2020