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« Eh, c’est quoi ce traquenard ? Tu m’emmènes pas au Louvre, là ? » Alors que, le long de la rue de Rivoli (1er), la silhouette du musée se profile, la voix de l’ado se fait soupçonneuse. On lui a promis un après-midi de fun, ce qui, pour lui, n’est pas franchement synonyme d’observation des Noces de Cana sous toutes ses coutures. Sa mère aurait-elle ourdi un nouveau coup de Jarnac culturel ? Eh bien non, aucune fourberie de notre part puisque nous nous arrêtons quelques mètres avant le fameux palais. En l’occurrence, au 150, rue de Rivoli, où a ouvert en juin dernier Espot : 2 000 m2 répartis sur trois niveaux dédiés au gaming et à l’e-sport. L’ado exulte quand il contemple, dans le hall, les photos des célébrités passées par les lieux : Kylian Mbappe, Squeezie, Jamel Debbouze et puis aussi un célèbre Tiktokeur dont il a oublié le nom « mais c’est pas grave parce que personne l’aime, lui ! » En voilà un rhabillé pour l’hiver.
Pendant ce temps, on enlève les manteaux. Car nous allons tester l’espace simulation à bord d’une Alpine. N’ayant pas le permis, le pari est audacieux. Mais, après tout, mieux vaut commencer grand. Nous voilà donc installés dans des sièges baquets face à des volants retour de force, comme ceux des pros de F1, et propulsés sur le circuit de l’Albert Park en Australie. L’animateur Espot a bien perçu qu’il n’avait pas à faire à des Fangio en puissance. Il nous programme donc le jeu avec conduite en mode automatique et sous un temps clément, histoire qu’on n’ait pas à gérer, en plus du reste, les contraintes atmosphériques. C’est donc sous un soleil radieux que nous prenons le départ. Ça se confirme : ni mon fils ni moi ne sommes des conducteurs chevronnés. Et bim, nous échouons dans les gravillons, et paf, on tape contre les rambardes. Mais, au gré des tours, la conduite s’affine et on s’amuse bien à se chambrer en se parlant par casques interposés.
150 licences de jeux disponibles
On file ensuite à l’un des postes équipés de consoles PS5 ou Switch. Juste à côté, une bande de collégiens s’offre une partie de Fifa à 4. « Nous avons 100 à 150 licences de jeux disponibles », explique Bruno d’Espot. L’ado ouvre des yeux comme des soucoupes. Mais, comme il est avec sa béotienne de mère, il consent à opter pour un classique : un bon petit Mortal Kombat. Je mise sur le personnage de Kitana, avec ses éventails acérés. Quant à ma tactique, elle est toujours la même : appuyer sur un maximum de boutons en même temps et prier pour que ça marche. J’inflige quelques bonnes patates – virtuelles, évidemment – à l’ado mais il conserve néanmoins l’avantage. On profite du temps imparti pour un petit cours particulier, histoire d’affûter mes attaques. Je décide de prendre ma revanche avec le personnage de Sonya Blade. Pas probant. « Elle est un peu nulle, elle, non ? », demandé-je à l’ado. Lequel me souffle : « Non, je crois plutôt que c’est toi ! » Outch… Nous passons ensuite devant l’écran géant de 3 m2 sur lequel on peut se livrer à des parties endiablées de Mario Kart ou Just Dance entre amis. Comme il est situé au beau milieu de l’espace restauration, donc, à la vue de tous, je me dis que je le tenterai la prochaine fois, quand je serai un peu plus aguerrie niveau gaming.
Avant de repartir, nous descendons au sous-sol qui abrite une vaste aréna pour suivre des compétitions de e-sport. Juste à côté se trouve la zone PC avec ses 90 machines qui ronronnent. Plusieurs espaces d’Espot sont privatisables et il est possible d’y organiser des anniversaires. L’ado nous jette un regard entendu. OK. Il me reste quelques semaines pour m’améliorer aux jeux d’arcade. Enfin si ses copains et lui me tolèrent le temps d’une partie…
Infos pratiques : Espot, 150, rue de Rivoli, Paris (1er). Packs de jeux à partir de 12 €. Ouvert les lundi, mardi et jeudi de 14 h à 23 h, le mercredi de 11 h à 23 h, le samedi de 10 h à minuit, le dimanche de 10 h à 23 h. Accès : gare de Châtelet – Les Halles (RER A, B,D). Plus d’infos sur espot.fr
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19 décembre 2022 - Paris