C'est certain, vous n'aurez pas assez de deux mois. Qu'à cela ne tienne. Vous savez d'ores déjà quoi faire pour les étés 2018, 2019, 2020, 2021, 2022...
NATURE
Avec 25% de sa surface recouverte de verdure, l’Île-de-France n’est pas avare en sorties nature. Des randos dans les parcs naturels au farniente dans les parcs, on vous dit vert où aller.
1. Copinez avec les insectes au Parc du peuple de l’herbe (Carrières-sous-Poissy, Yvelines)
Espace naturel de 113 hectares, le tout nouveau Parc du peuple de l’herbe est un site exceptionnel, classé “zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique”. Cet écrin de verdure offre la possibilité de faire plus ample connaissance avec nos amis les petites bêtes grâce à la Maison des insectes, un espace de 800 m2 où les idées reçues qui grouillent sur eux volent en éclats. Mais le Parc du peuple de l’herbe c’est aussi 13 km de chemins de promenade accessibles aux personnes à mobilité réduite, un hectare de zone de pique-nique, 3 km de berges, plus de 23 000 arbres, 20 nichoirs pour oiseaux et chauves-souris ainsi qu’un observatoire pour admirer la faune et la flore. Infos pratiques : 123-339 rue de la Reine Blanche, Carrières-sous-Poissy (78). Accès : Gare de Poissy RER A et Ligne J. Plus d’infos sur www.gpseo.fr et sur Facebook
2. Goûtez des plantes sauvages… sans tomber malade
Pour cela, il suffit de suivre une balade dans les bois ou les parcs de banlieue avec Christophe de Hody, un jeune naturopathe et botaniste spécialiste des plantes sauvages, aromatiques et médicinales. Et si vous hésitez encore à sauter le pas, cet amoureux de la nature vient de sortir un livre, Cueilleur urbain, qui réussira peut-être à vous convaincre d’aller glaner le dîner dans le parc à côté de chez vous ! Infos pratiques : les dates de balade sont annoncées Facebook
3. A pied, à cheval ou à vélo, randonnez dans l’un des plus beaux coins de France en Haute vallée de Chevreuse
Sentiers de grande randonnée, boucles équestres, itinéraires cyclables, la Haute de vallée de Chevreuse, parc naturel à cheval entre l’Essonne et les Yvelines, a semé des petits cailloux pour que vous l’arpentiez sans craindre de vous perdre. Au choix, vous pourrez emprunter l’un des GR qui la traverse à l’instar du GR1, formant une boucle de 600 km autour de Paris, et du GR22, qui relie Notre-Dame au Mont Saint-Michel (Pour plus d’informations, consultez le site du Comité départemental de la randonnée pédestre des Yvelines : www.coderando78.asso.fr). Les cyclistes sont invités quant à eux sur la Véloscénie, autre itinéraire faisant le trait d’union entre Notre-Dame et le Mont Saint-Michel (www.veloscenie.com). Les cavaliers ne sont pas en reste. Le département des Yvelines leur a balisé des parcours à retrouver sur www.yvelines.fr en tapant “boucles équetres” dans le moteur de recherche. Prévenant lui aussi, l’office du tourisme du parc naturel de la Haute vallée de Chevreuse recense sur son site (www.parc-naturel-chevreuse.fr) de nombreux itinéraires à découvrir à pied, à VTT, à cheval, en roller et même en poussette. Si vous ne voulez vraiment vous occuper de rien, tournez-vous vers Fourchette et Manivelle qui se chargera de vous guider à vélo tout en vous faisant découvrir la gastronomie locale (www.fourchette-et-manivelle.com). Et si vous êtes plus selle de cheval que selle de vélo, Equi-Event vous emmène pour des balades à cheval en forêt de Rambouillet (www.equievent.fr).
4. Et si vous aimez la Haute vallée de Chevreuse, vous aimerez aussi le Vexin, le Gâtinais et l’Oise – Pays-de-France
Outre la Haute vallée de Chevreuse, l’Île-de-France abrite trois autres parcs naturels le Vexin français (Val-d’Oise), le Gâtinais français (en Essonne et en Seine-et-Marne) et l’Oise – Pays de France (dans l’Oise et le Val d’Oise). 2.190 km2 de belle nature, soit 18% du territoire francilien, qui abrite quelques joyaux de pierre comme l’église Notre-Dame-de-la-Nativité de Magny-en-Vexin (Vexin français), la chapelle Saint-Blaise-des-Simples décorée par Jean Cocteau (Gâtinais français) et le château de la reine blanche sur les bords des étangs de Commelles (Oise – Pays de France). A voir également absolument La Roche-Guyon, charmant village posé le long de la Seine (Vexin français), le château de château de Chantilly, où vous pourrez aussi goûter à la recette originale de la crème Chantilly (Oise – Pays de France) ainsi qu’Auvers-sur-Oise, pour marcher sur les traces de Van Gogh (Vexin français). Infos pratiques : la carte des parcs naturels d’Île-de-France
5. Mesurez-vous au GR20 francilien (Seine-et-Marne)
La Corse a le GR20, l’Île-de-France a son sentier des 25 bosses. Un sentier somptueux qu’une journaliste de la rédaction d’Enlarge your Paris a mis… 8 heures à boucler. Si cela vous effraie, tentez toujours le circuit « découverte » (2h30), ou le circuit dit des Belvédères (3h15). Infos pratiques : Plusieurs sites vous expliquent comment emprunter le sentier des 25 bosses, situé dans le massif des Trois pignons en forêt de Fontainebleau (77). En voici deux : www.25bosses.com et www.circuitdes25bosses.fr Le point de départ du sentier est localisé à Noisy-sur-Ecole (77), au parking de la Croix Saint-Jérôme
6. Nettoyez les berges de Seine avec OSE…
Les déchets sauvages sont l’affaire de tous. Depuis près de 30 ans, Edouard Fenstein, fondateur de l’association Organe de sauvetage écologique, organise inlassablement des collectes sur les bords de Seine. “Rien que pour nettoyer les berges de Villeneuve-Saint-Georges (près d’Orly, NDLR), il nous a fallu vingt ans, à raison de dix week-ends par an !” soupire cet ancien éboueur, habitant de Maison-Alfort (94). Vos bras ne seront donc pas de trop… Infos pratiques : Samedi 8 juillet, OSE organise sa dernière opération de l’été à Saint-Denis (93). Rendez-vous rue de la Briche à partir de 8h45, entre le 6b et le fort de la Briche. Plus d’infos sur www.oseonline.fr
7. Baladez-vous le long des bords de Marne (Val-de-Marne)
Sur son blog Salut, bye, bye, Marlène vous emmène du côté de Saint-Maur-des-Fossés, surnommée « la ville aux huit villages », pour une balade de 4km le long de la Marne sur la promenade des anglais. Marlène, c’est à toi.
8. Profitez des grands parcs du Grand Paris…
N’importe quel Parigo de retour d’un voyage à New York aura toujours cette petite phrase à la bouche : « Central Park ? C’est trooop bien ! Dommage qu’on n’ait pas le même à Paris… ». A Paris intra-muros non, mais à Paris extra-muros si ! Avec ses 460 hectares, le domaine national de Saint-Cloud (92) – dessiné par André Le Nôtre, Le jardinier de Louis XIV – met 120 hectares dans la vue à son cousin new-yorkais. Il y a aussi le parc du Sausset (93), dont les 200 ha de bocages se déploient dès le bout du quai de la gare RER de Villepinte. Sans oublier le parc de la Courneuve (93), qui ne se résume pas à la fête de l’Huma, et le plus beau de tous, le parc de Sceaux. Pour vous faire une idée plus précise, jetez donc un oeil à notre infographie ainsi qu’à nos reportages dans plusieurs d’entre eux.
9. Et si vous n’avez pas le temps de tous les faire, commencez par le parc de Sceaux (Hauts-de-Seine)
À la question « Qu’y a-t-il de plus performant qu’un shampoing deux en un ? », une seule réponse s’impose : le parc de Sceaux, champion du trois en un. Ce carré de verdure de 180 hectares, orné d’un modeste châtio, réussit le tour de force de réunir en un même lieu trois grands classiques des parcs et jardins franciliens : le domaine du château de Versailles, le bois de Boulogne et le parc Montsouris. Pour s’en convaincre, il suffit d’en décliner les principales caractéristiques : des jardins à la française bordés d’allées aux perspectives versaillesques, un bois parcouru de sentiers aux charmes boulognesques et de grandes pelouses où se prélasser dans l’esprit montsouresque, sans risque d’avoir à supporter de trop près ses congénères (l’endroit est en effet 10 fois plus grand que Montsouris et ses ridicules 15 hectares). S’ajoute à cela une aire de jeux bien utile aux parents ayant assuré leur descendance. Loin des modules préfabriqués qui peuplent habituellement les squares, tout a été imaginé ici par les enfants eux-mêmes, aidés par un atelier de sculpteurs. Se mêle ainsi à travers cinq mondes, animaux sur ressorts, labyrinthe de buissons, trampoline géant, parcours de billes, murs d’escalade et toboggans protéiformes. Le tout sur un tapis de copeaux de bois pour éviter les écorchures inopportunes. Et la liste des réjouissances ne s’arrête pas là ! Elle comporte également une piscine en plein air, avec bassin olympique, pataugeoire et fosse à plongeons, un canal où pêcher carpes, brochets et gardons, ainsi que plusieurs kiosques dans lesquels trouver refuge pour vaincre la faim. Sceaux what ! Infos pratiques : Parc de Sceaux, avenue Le Nôtre, Sceaux (92). Accès : Gare du Parc de Sceaux RER B. Les horaires d’ouverture sont à retrouver sur www.domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.fr
10. Evadez-vous sur une île pas déserte (Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine)
Lovée entre Boulogne et Issy, l’Île-Saint-Germain abrite un parc de 21 ha répartis en quatre espaces : un « jardin des lavandes », un « jardin clos » donnant au lieu un faux air de monastère, des « jardins imprévus » où s’entremêlent une centaine d’espèces végétales et des « jardins messicoles » où poussent les plantes des moissons (chrysanthèmes, coquelicots, etc.). Et ce n’est pas tout. Chemins de campagne, pelouses à sieste, aires de jeux pour la descendance, poney club, restaurant avec terrasse, le parc de l’Île-Saint-Germain recèle de plaisirs. Les amateurs d’art pourront même y découvrir la Tour aux figures, sculptée par l’artiste français Jean Dubuffet et classée aux monuments historiques. Infos pratiques : L’Île-Saint-Germain, 170 Quai de Stalingrad, Issy-les-Moulineaux (92). Accès : Gare d’Issy – Val de Seine RER C
11. Bronzez sur une plage de sable blanc (Forêt de Fontainebleau, Seine-et-Marne)
On pourrait se croire sur une plage à Bali, la mer en moins. Les sables du cul du chien, au milieu de la forêt de Fontainebleau, sont une curiosité géologique mais aussi un spot unique pour se laisser dorer au soleil avec la glacière et le parasol. Infos pratiques : « Les sables du cul du chien » dans le domaine des Trois pignons au sein de la forêt de Fontainebleau. Accès : Parking des trois pignons, chemin départemental 16, Noisy-sur-Ecole (77). Une fois garés, il vous reste 800 mètres à marcher
12. Noyez-vous dans une mer verte (Forêt de Fontainebleau, Seine-et-Marne)
Avec 11 millions de fidèles chaque année, la forêt de Fontainebleau est quasi autant visitée que Notre-Dame et affiche une superficie 2,5 fois supérieure à celle de Paris. D’où son surnom non-officiel de cathédrale de verdure. Façonnée à la fois par Dame nature et la main de l’Homme, elle est inscrite par l’Unesco comme réserve de biosphère. De quoi être ébloui tout le long des 1.600 kilomètres de routes forestières et de circuits pédestres, dont plus de 300 kilomètres sont balisés. Plusieurs applications mobiles existent pour se lancer dans l’exploration de ce dédale vert, à commencer par la bien nommée Forêt de Fontainebleau développée par l’Office national des forêts (ONF). Elle comporte de nombreuses informations sur le domaine (points d’intérêt, hébergements, etc.) ainsi que des itinéraires pour les promeneurs à pied, à vélo et à cheval (disponible gratuitement sur l’App Store et Google Play). Vous pouvez également vous munir de l’appli Géoportail proposée par l’IGN et de celle de l’office du tourisme de Seine-et-Marne, Balad’Nature (toutes deux sont également gratuites et téléchargeables sur l’App Store et Google Play). L’association des Amis de la forêt de Fontainebleau propose pour sa part de nombreuses sorties tout au long de l’année à retrouver sur leur site aaff.fr. Enfin, si vous souhaitez enfourcher votre VTT, des circuits sont prévus à cet effet par l’ONF à retrouver sur le site www.onf.fr. Sachez qu’il est possible d’embarquer votre monture gratuitement dans les trains du réseau Transilien.
13. Testez les randos accessibles à dos de passe Navigo
Le blog Rando Navigo teste et cartographie des itinéraires de rando au départ des gares d’Île-de-France. L’un d’eux vous expédie par exemple dans le vignoble champenois qui, il faut le savoir, déborde sur la Seine-et-Marne. Vous le trouverez ici. Et pour les autres, rendez-vous sur www.randonavigo.fr.
14. Pédalez loing des pots d’échappement
Si en tant que cycliste vous étouffez dans la jungle des couloirs de bus, essayez la cohabitation avec les péniches le long du canal du Loing. Pour une petite balade d’une heure, on vous suggère la portion entre Moret-sur-Loing et Episy. Et pour louer une bécane, on vous recommande vigoureusement Les cyclos du Loing à Moret-sur-Loing qui propose des biclous aux selles confortables 100 % Made in France. Ça ne gâche rien. Infos pratiques : Les cyclos du Loing, 12 Rue Eugène Moussoir, Moret-sur-Loing / www.lescyclosduloing.fr
Agriculturel
Fermes pédagogiques, fermes cueillettes, fermes urbaines artistiques et festives, prenez du champ pour repenser votre vision de la ville.
15. Bêchez et groovez à la Prairie du canal (Bobigny, Seine-Saint-Denis)
Bobigny, sa bourse du travail signée Oscar Niemeyer, son canal, sa maison de la culture flambant neuve et maintenant sa ferme écologique et éphémère (FEE). Depuis le 20 mai dernier, la Sauge, Société d’agriculture urbaine généreuse et engagée, a ouvert La Prairie du canal sur le terrain de l’ancienne usine MBK. Conçue pour être itinérante, elle a pour but de combler les “délaissés urbains” et de permettre aux villes d’être plus résilientes en rendant un peu de leur autonomie alimentaire aux habitants. “On a tout mis en oeuvre pour être le plus éco-responsables possible. Toutes nos installations sont faites à partir de matériaux de récupération et qui sont réversibles, c’est-à-dire réutilisables à nouveau, biodégradables ou compostables. L’exception c’est le terrain de pétanque, pour lequel il nous a fallu importer deux sacs de sable », précise Swen Déral, co-président de l’association. Ruche, hôtel à insectes, houblonnière, poulailler, forêt mobile de plantes sauvages, légumes anciens cultivés dans de la paille, herbier médicinal… Les productions de la ferme sont variées. A cela s’ajoute un service de restauration dont 50% de la carte provient de l’agriculture urbaine locale. Vous pourrez déguster par exemple un kebab aux pleurotes ou un burger végétarien, grâce notamment à la start-up La boîte à champignons. Et pour l’été, les fermiers vous concocte une programmation culturelle luxuriante à grands coups d’open air et tutti quanti. Infos pratiques : La Prairie du canal, 55 rue de Paris, Bobigny (93). Ouverture de 11h au coucher du soleil tous les week-ends jusqu’à mi-octobre. Le plus rapide est d’y accéder à vélo (20 mn depuis la place Stalingrad). En métro : ligne 5, arrêt Pantin Bobigny Raymond Queneau puis 15 mn de marche. Retrouver tous les événements de l’été sur www.canalprairie.fr et sur Facebook
16. Visitez une micro-ferme dans le bois de Vincennes (Paris 12e)
Depuis 2013, le bois de Vincennes abrite une micro-ferme maraîchère. S’inspirant des techniques du 19ème siècle, cette petite exploitation n’utilise aucun produit chimique et produit près d’une tonne de fruits et légumes chaque année. Les bénévoles de l’association V’île Fertile, en charge du terrain, proposent régulièrement des visites. A la sortie, vous pourrez même faire vos courses. Infos pratiques : V’île Fertile, 45 bis avenue de la Belle Gabrielle, Paris (12e). Prochaines visites les 9 et 30 juillet ainsi que le 19 août. Tarif : 5€. Réservation sur www.reservation.tourisme-valdemarne.com. Et pour plus d’infos sur V’île Fertile, rendez-vous sur www.vilefertile.paris
17. Soyez heureux à la Ferme du Bonheur (Nanterre, Hauts-de-Seine)
Cela fait 25 ans que la Ferme fait le bonheur des fêtards. Lovée entre la cité U de Nanterre et l’autoroute, c’est un lieu à nul autre pareil, dédié à l’art et à l’agriculture. Roger des Prés, son fondateur et son âme, s’y est installé un jour avec une roulotte et un chapiteau qu’on lui avait prêté pour monter un spectacle. Il a oublié d’en partir. Puis il y a construit une salle de bal, une grange à spectacles – avec une cheminée magnifique -, une étable où vivent et engraissent quelques porcs, une basse-cour, un musée des carrioles (avec un magnifique corbillard, dernière trouvaille), un verger… Tous les dimanches, on est invités à retrouver le troupeau de moutons de la Ferme sur un pré situé à quelques minutes de là. Cette friche, patiemment transformée en jardin d’Eden, est en réalité la couverture de l’A14, dont Roger des Prés a obtenu l’usage. Et puis l’été à la ferme c’est un programme aussi éclectique que fin et délicat avec du cinéma à la belle étoile, une « piscine paysanne » faite de bottes de paille, des fêtes electro (attention les places filent vite !), des méchouis, de la danse contemporaine, des travaux au pré, des concerts de Johann Sebastian Bach, des transhumances avec les moutons… Infos pratiques : La Ferme du Bonheur, 220 avenue de la République, Nanterre (92). Accès : Gare Nanterre Univeristé RER A, Lignes L et J. Plus d’infos sur www.lafermedubonheur.over-blog.net et sur Facebook
18. Choisissez votre Ferme de Gally préférée (Yvelines)
On ne les présente plus. Les Fermes de Gally, à Saint-Cyr-l’Ecole, Sartrouville et Feucherolles (78), sont engagées depuis de longues années dans une démarche d’agriculture responsable. Outre la cueillette, on peut aussi y faire ses courses dans des épiceries achalandées de produits du terroir et s’attabler dans des cafés-restos qui rappelleront la déco du Central Perk aux nostalgiques de Friends. Enfin pour les enfants, c’est l’occasion de partir à la rencontre des bestiaux ou de s’initier à la fabrication du pain. Probable que vous ayez la ferme intention de revenir. Infos pratiques : Les Fermes de Gally, route de Bailly à Saint-Cyr-L’Ecole (78) – 33, rue de Chatou à Sartrouville (78) – 20 rue des petits prés à Feucherolles (78). Pour plus d’informations sur les activités proposées par chacun des sites rendez-vous sur www.ferme.gally.com
19. Marchez dans les allées du potager du Roi (Versailles, Yvelines)
Classé monument historique et jardin remarquable, le potager du Roi est créé en 1683 à la demande de Louis XIV. A quelques encablures du château, ce jardin de neuf hectares se voit confié la mission de produire fruits et légumes pour garnir la table du Roi. A sa tête, Jean-Baptiste de La Quintinie, met au point des techniques afin d’obtenir des récoltes à contre-saison. Le jardin devient alors rapidement un lieu de formation en matière d’agronomie, d’horticulture et d’architecture du paysage. Cette vocation éducative perdure encore aujourd’hui avec l’École nationale supérieure du paysage et ses 400 étudiants, rompus à l’agro-écologie. Et si vous preniez le temps d’aller admirer leur oeuvre végétale ? Infos pratiques : Le potager du roi, 10 rue du Maréchal Joffre. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Tarifs : 4,5 euros en semaine, 7 euros le week-end. Plus d’infos sur www.potager-du-roi.fr. Accès : Gare Versailles-Château-Rive-Gauche RER C
20. Aidez à la construction d’une « Agrocité » (Bagneux, Hauts-de-Seine)
Vous aviez peut-être lu notre reportage sur l’expulsion polémique de la ferme urbaine de Colombes (92), en février dernier. Ouverte en 2013 par le réseau de résilience urbaine R-Urban, et après deux ans d’études techniques et de concertation auprès des habitants, cette “Agrocité” a dû quitter les lieux pour laisser place à… un parking. Mais la fine équipe n’a pas dit son dernier mot et replante ses jardinières à Bagneux (92) grâce au soutien de la mairie. Ici, les jardins partagés sont pensés comme des espaces de rencontres, et agriculture rime avec culture et Do It Yourself. Bibliothèque mobile, atelier de lainage de moutons ou de réparation de vélo… La liste des projets en cours est longue et pour mettre en place tout cela, il manque encore des bras ! Infos pratiques : Collectif des Ressources Alternatives Citoyennes, 7 impasse Edouard Branly, Bagneux (92). Accès : Gare de Bagneux RER B. Plus d’infos sur Facebook ou au 07 68 76 24 75
21. Remontez le temps à la Bergerie nationale (Rambouillet, Yvelines)
Créée par Louis XVI en 1783 pour en faire une ferme modèle en matière d’agriculture et d’élevage, la Bergerie nationale de Rambouillet (78) est un incontournable des sorties en famille. L’exploitation, qui s’étend sur 220 ha, élève 300 moutons, dont un troupeau historique de mérinos, 50 vaches laitières, et commercialise ses produits en circuit-court dans sa propre boutique. Un circuit de visite permet de parcourir les lieux de façon ludique et autonome en allant à la rencontre des animaux. Infos pratiques : La Bergerie nationale, parc du Château, Rambouillet (78). Ouvert tous les jours pendant les vacances scolaires de 14h à 17h30. Tarifs : 6€ (adultes), 4€ (enfants de 3 à 12 ans), gratuit pour les moins de trois ans. Accès : Gare de Rambouillet Ligne N. Plus d’infos sur www.bergerie-nationale.educagri.fr
22. Devenez bergers urbains (Seine-Saint-Denis)
Depuis 2012, cinq bergers urbains réintroduisent des pratiques paysannes en Seine-Saint-Denis. Conduire un troupeau de moutons en ville, construire une bergerie dans le parc de La Courneuve, entretenir une vigne naturelle, voici quelques-uns des chantiers qui occupent l’association Clinamen. A qui vous pouvez prêter main forte durant l’été. En ce qui nous concerne, nous nous sommes essayés à la conduite de troupeaux et à la plantation de vignes. Infos pratiques : Sortie du troupeau dans le parc Georges Valbon (La Courneuve, 93) : tous les jours même le week-end de 10h à 12h et de 14h à 16h. Inscription obligatoire une semaine à l’avance via clinamencd@gmail.com ou au 01 83 74 04 62. Retrouvez le calendrier complet des activités de l’association sur www.association-clinamen.fr
Street art
Année après année, le Grand Paris enrichit ses collections et se transforme en galerie d’art à ciel ouverte 7j/7 et 24h/24.
23. Prenez la ligne 6 du métro à pied pour admirer des oeuvres monumentales (Paris 13e)
Depuis plusieurs années, le 13ème arrondissement s’impose comme un musée vivant du street art. Le projet Street Art 13 en est la parfaite illustration. Cette galerie à ciel ouvert, conçue par la mairie du 13 et la galerie Itinerrance (13e), s’étire le long du boulevard Auriol et de la ligne 6 du métro. D’ici à la fin de l’année, une cinquantaine de fresques murales habilleront le quartier. “On veut transformer le boulevard Auriol, qui est un lieu de passage anodin, en une véritable attraction culturelle. Sur cet espace restreint, nous présentons le grand cru du street-art mondial”, affirme Baimba Kamara de la galerie Itinerrance. Infos pratiques : Street Art 13 le long du boulevard Vincent Auriol, Paris 13e. Plus d’infos sur www.streetart13.fr. La carte des oeuvres déjà réalisées est à consulter ici.
24. Perdez-vous dans les rues de Vitry, l’une des capitales mondiales du street art (Val-de-Marne)
Planche à dessins géante, Vitry est au street art ce que Beaubourg est à l’art contemporain, une référence. Vous pouvez flâner au gré des rues à l’aide des plans de l’association Vitry’n urbaine consultables ici. Ou bien en vous inscrivant à une balade proposée par Vitry’n urbaine et le Comité départemental du tourisme du 94. Et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire du street art à Vitry, lisez notre reportage L’amur fou de Vitry pour le street art. Accès : Gare de Vitry RER C
25. Naviguez entre les 7 étages d’une galerie éphémère (Paris, 14e)
Le street art se niche décidément partout. L’an dernier, il avait fait son entrée à la Cité universitaire (14e) avec REHAB, performance au cours de laquelle les 355 chambres de la Maison des Arts et Métiers avaient été repeintes du sol au plafond par cinquante artistes avant que ne débute un chantier de rénovation. Rebelote cette année toujours à la Cité U avec REHAB #2, qui prend possession d’un autre bâtiment de la Maison des Arts et Métiers en convoquant plus de 80 artistes. A ne surtout pas rater. Infos pratiques : REHAB #2, juqu’au 16 juillet. Maison des Arts et Métiers – Cité Internationale universitaire, 17 boulevard Jourdan, Paris 14e. Entrée libre. Accès : Cité universitaire RER B. Plus d’infos sur Facebook
26. Pénétrez dans une oeuvre d’art (Loiret, 45)
On peut déjà l’annoncer sans trop se tromper : le LaBel Valette Fest sera l’événement de l’été. Plus précisément de la fin de l’été. D’ailleurs, ce sera aussi l’événement de la rentrée. Du 1er au 3 septembre, il vous faudra prendre la route du Loiret, à 1h20 de Paris, pour passer le week-end dans le château de La Valette métamorphosé par 100 street artistes internationaux à l’invitation de l’association Urban Art Paris. Depuis début mai, graffeurs, pochoiristes, sculpteurs et autres électrons libres de l’art urbain s’affairent à relooker les lieux, qui comprennent également une écurie, une chapelle et deux tours dortoirs de 90 pièces au total. « C’est un havre de paix exceptionnel qui ne peut qu’inspirer les artistes », décrit Sébastien Lis, co-fondateur d’Urban Art Paris et à l’origine de ce projet fou. Le line-up artistique regroupe trente nationalités différentes et rassemble toutes les générations. “C’était important d’associer des précurseurs de l’art urbain, tel Jérôme Mesnager et T-KID, à la création émergente, comme Siam qui vient de fêter ses 18 ans”, souligne Sébastien. A vos agendas ! Infos pratiques : LaBel Valette Fest, 1er, 2 et 3 septembre au Domaine de La Valette, route de Montargis, Pressigny-les-Pins (45). Plus d’infos sur urbanart-paris.fr et sur Facebook
27. Flânez sur la Street art avenue du Grand Paris (Seine Saint-Denis, 93)
28. Suivez un cours d’histoire de l’art en pleine rue (Paris)
Alter-ville
Si les hirondelles ne font pas le printemps, les friches peuvent se targuer depuis quelques années de faire l’été dans le Grand Paris. Usines ou gares désaffectées, terrains à l’abandon, autant d’espaces que des collectifs de tout poil s’ingénient à faire vivre.
29. Bullez à la Halle Papin (Pantin, Seine-Saint-Denis)
30. Changez votre vision des barbecues avec les « Open Punk BBQ » de la Gare XP (Paris 19e)
Poulailler, jardinage, barbecue et potager. Tout cela sonne comme un week-end à la campagne. Pourtant, le lieu qui accueille toutes ses réjouissances se situe non loin du périph’, Porte des Lilas. La Gare Expérimentale ou Gare XP est un centre culturel autogéré qui revendique sa diversité. Théâtre, bande-dessinée ou encore graphisme, la gare est du genre touche-à-tout. « C’est la variété qui est source de richesse. On ne veut surtout pas s’enfermer dans quelque chose de bien défini. Cibler un public, c’est une idée qui nous fait hurler. Tout le monde est le bienvenu, et c’est tout »,clame-t-on chez les cheminartistes. Alors, si vous habitez dans 20m² et que vous rêvez de vous rouler dans l’herbe, rendez-vous aux « Jeudis jeux et jardins ». Si votre voisine du dessous appelle les flics dès qu’elle entend de la musique après 22h, courez vite à un « Open punk BBQ ». Et dans tous les cas, sachez que personne ne sera laissé à quai. Infos pratiques : Gare XP, 18 boulevard Sérurier, Paris 19e. Accès : Métro Porte des Lilas Ligne 11. Plus d’infos sur garexp.org et sur Facebook
31. Libérez votre imagination à l’Espace imaginaire (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Mains d’œuvres, petit havre de création artistique non loin du marché aux puces de Saint-Ouen, lance l’Espace imaginaire. Ce lieu éphémère de près de 5.000 m2 s’annonce comme l’une des destinations phares de cet été. Ici, le mot d’ordre est « collectif ». Co-conçu, co-construit et co-géré, ce projet s’est installé au cœur du quartier de la Plaine à Saint-Denis. Après un diagnostic effectué auprès des habitants du quartier, cinq thématiques principales ont été retenues : la culture, l’alimentation durable, le cadre de vie, le vivre-ensemble et la mobilité. Ainsi, un rucher école ainsi qu’un espace d’observation de la biodiversité en ville ont déjà vu le jour. Ils vont être très vite rejoints par un potager, une cantine végétarienne, des ateliers d’artistes, un kiosque solidaire… « C’est un espace où il est possible de s’investir collectivement », résume Mélanie Gaillard, responsable du projet. Infos pratiques : L’Espace imaginaire, 12 rue de la procession, Saint-Denis (93). Ouverture le 2 juillet. Accès : Métro Front populaire Ligne 12. Plus d’infos sur Facebook
32. Guinchez à La Station – Gare des Mines (Paris, 18e)
Encore des Parisiens qui franchissent le périph’ pour réinventer la nuit ! C’est le deuxième été pour l’équipe du garage MU qui a investi une ancienne gare à charbon sur le palier de la Porte d’Aubervilliers. Haut lieu de fête façon Biergarten berlinois, ici tout se passe dehors. Le bâtiment, qui fut une boîte de nuit africaine dans les années 90, doit être bientôt remis aux normes pour accueillir le public et faire durer les festivités jusqu’en décembre. En attendant, La Station accueille des résidences d’artistes et enflamme les nuits grand-parisiennes du mercredi au samedi avec une prog indé. Mention spéciale aussi pour ses « dimanches stationnaires », qui font la part belle aux initiatives locales et au DIY. Infos pratiques : La Station – Gare des Mines, 29 avenue de la Porte d’Aubervilliers, Paris 18e (mais en vrai, c’est contre le périph’ côté Aubervilliers). Ouvert du mercredi au dimanche. Accès : Métro Front populaire Plus d’infos sur lastation.paris ou sur Facebook
33. Laissez faire le Hasard Ludique (Paris, 18e)
Le Hasard Ludique, qui prend place dans l’ancienne gare de l’avenue de Saint-Ouen sur la petite ceinture, vient de faire son apparition dans le paysage du 18e arrondissement. Ouvert au printemps, il abrite une salle de spectacle de 300 places avec pour ambition de toucher le public le plus large possible grâce à une programmation dans laquelle chacun peut piocher. Prochainement, une campagne de crowdfunding sera lancée afin d’aménager les quais de la gare pour faire place à une terrasse, des espaces ludiques et des terrains de pétanque. Le Hasard Ludique ne compte pas s’arrêter en si bonne voie. Infos pratiques : 128 Avenue de Saint Ouen, Paris 18e. Du mardi du jeudi de 12h à minuit, le vendredi de 12h à 2h, le samedi de 11h à 2h, le dimanche de 11h à minuit. Accès : Métro Porte de Saint-Ouen Ligne 13. Plus d’infos sur www.lehasardludique.paris ou sur Facebook
34. Secouez-vous sur le dancefloor du Mobilab (Bobigny, Seine-Saint-Denis)
35. Voyez grand avec Ground Control (Paris, 12e)
Après trois éditions réussies dans le 13e et le 18e, les collectifs la Lune Rousse et Ground Countrol, en partenariat avec la SCNF, investissent cette fois la Halle Charolais, une ancienne gare de tri postal dans le 12e arrondissement. Un spot de 4.500 m2 qui sera exploité durant 2 ans et demi et où cohabiteront, bars, restaurants et potagers. Pas vraiment de liens entre tout ça, mais c’est finalement ce qui plaît. Infos pratiques : Ground Control, 81 rue du Charolais, Paris 12e. Du mardi au samedi, de 11h à 23h45, le dimanche de 11h à 22h et fermé le lundi. Accès : Station Gare de Lyon Métro Ligne 1 et 14, RER A et Ligne R. Plus d’infos sur www.groundcontrolparis.com ou sur Facebook
36. Habitez une « Ville des Terres » éphémère (Île-Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Réunir en banlieue pendant quatre jours 1.000 personnes du monde entier pour construire, vivre puis démonter une ville éphémère à l’aide d’un matériau unique. Tel est le pari relevé chaque année par le festival Bellastock, sorte de cousin du Burning Man et qui se consacre à l’architecture expérimentale. L’aventure Bellastock démarre en 2006 sur les bancs d’une école d’architecture, où une bande d’amis se plaint de ne pas assez “tâter le terrain”. Aujourd’hui, le collectif est devenu grand et se fait le chantre d’une économie circulaire via le réemploi de matériaux de construction, issus notamment des déchets de chantier. “Le projet du Grand Paris Express est amené à extraire trente millions de tonnes de terre des sols, soit l’équivalent de la hauteur de la Tour Eiffel !”, confie Antoine Aubinais, architecte et membre de Bellastock. Inutile d’en dire davantage pour saisir la pertinence de leur démarche. Sachez juste que le matériau retenu pour cette nouvelle édition est la terre. “C’est une matière pauvre, souvent associée aux pays sous-développés. Mais on oublie ses grandes qualités, explique Antoine Aubinais. A l’heure actuelle, on est dans la course permanente. Bien sûr que couler du béton c’est plus rapide mais en termes de durabilité et de bilan carbone, ce n’est pas comparable avec l’utilisation de la terre.” « La Ville des Terres » sera construite du 13 au 16 juillet à l’ActLab, l’atelier manifeste du réemploi animé par Bellastock à l’Ile-Saint-Denis. L’ouverture au public aura lieu les 15 et 16 juillet. Infos pratiques : Festival « Ville des Terres », du 13 au 16 juillet à l’Actlab de l’association Bellastock, 9 quai Châtelier, L’Île-Saint-Denis (93). Accès : Métro Mairie de Saint-Ouen Ligne 13. Plus d’infos sur Facebook
37. Fabriquez-vous des bons souvenirs à la Fabrique à rêves au 6b (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
D’un côté : le canal de Saint-Denis, qui scintille sous les rayons du célèbre soleil du 93. De l’autre, la façade brute de béton des anciens bureaux d’Alstom, transformés il y a quelques années en ateliers d’artistes. Et au milieu ? Quelques milliers de mètres cube de sable blond. Chaque été, le 6b accueille tous ceux qui sont en quête d’un coin de farniente ou d’un petit air de Méditerranée dans le Grand Paris. Du coup, ça chille tranquillement aux quatre coins de la playa. Certains se contentent de se vautrer sur des transats, dorant au soleil. D’autres refont le monde autour de grandes tables en bois en s’enfilant un petit jus frais ou une bière. Quelques familles du coin laissent sereinement gambader leurs enfants dans ce large espace protégé de tout. Les plus sportifs balancent quelques échanges, raquettes en main, autour des tables de ping-pong. Tout cela sur fond de musique electro : au bout de la plage, un DJ envoie des sons donnant des airs d’Ibiza à ce dancefloor les pieds dans le sable. Bref, un lieu à la coolitude totale, bien à l’image de ce que le 93 propose maintenant depuis plusieurs années. Infos pratiques : La Fabrique à rêves du 6b, 6-10 quai de Seine, Saint-Denis (93). Du 17 juin au 5 septembre. Accès : Gare de Saint-Denis RER D et Ligne H. Plus d’infos sur www.le6b.fr et sur Facebook
Patrimoine
Il y a les pierres qui roulent, et celles qui restent. Ces dernières sont à voir un peu partout dans le Grand Paris.
38. Laissez-vous séduire par le « Petit Senlis » des Yvelines (Montfort-L’Amaury, Yvelines)
Le village de Montfort-l’Amaury est l’un des coins les plus selects de la banlieue parisienne : Jean Anouilh, Hubert de Givenchy, Aznavour, Yann Arthus-Bertrand… y ont élu domicile. Et pour cause : à seulement 35 minutes en train de Montparnasse, Montfort-l’Amaury est un ravissant village de ruelles pavées, aux murs en pierre bordés de roses trémières, derrière lesquels se cachent de magnifiques maisons de maîtres. A visiter entre autres celle de feu Maurice Ravel, compositeur du Boléro qui porte son nom. Et il n’y a pas que le village qui vaut le coup d’oeil. La campagne alentour est pleine de charme, vallonnée et encore très agricole. Accès : Gare de Montfort-L’Amaury- Méré Ligne N
39. Faites-vous inviter chez les Caillebotte (Yerres, Essonne)
Devant la propriété Caillebotte, les paroles du tube de Nino Ferrer surgissent spontanément : « C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l’Italie…” . D’abord parce que la fière bâtisse à colonnades serait inspirée de palais italiens de la Renaissance. Mais aussi parce qu’elle évoque furieusement le Sud des Etats-Unis. Et qu’à défaut d’une descente du Mississipi, elle se prête à la remontée du temps jusque dans les dernières décennies du XIXe siècle, dans le quotidien très agréable d’une famille fortunée. Industriel enrichi dans le commerce du drap, Martial Caillebotte a flanché à la fin du XIXe siècle pour cette belle demeure patricienne, située à Yerres (91). Sa famille y passera ensuite plusieurs étés très doux, loin du chaos urbain de Paris en pleine transformation haussmannienne. Loin à l’époque, mais aujourd’hui à seulement 20 minutes en RER du centre de la capitale. Vous pouvez y flâner dans le parc à l’anglaise – splendide au printemps – qui servit de source d’inspiration à l’un des rejetons Caillebotte, Gustave de son prénom, l’une des figures majeures de l’impressionnisme. Jusqu’en septembre, un service de location de barques et de canoës vous permettra également de canoter sur l’Yerres, la rivière qui traverse ce petit coin de paradis. Infos pratiques : Propriété Caillebotte, 8, rue de Concy, Yerres (91). Ouverture du parc de 9h à 21h jusqu’au 31 juillet et de 9h à 20h du 1er août au 30 septembre. Visite de la maison du mardi au dimanche de 14h à 18h30. Tarif : 10€, gratuit pour les moins de 16 ans. Location de barques et de canoës : 4 à 9€. Plus d’infos sur www.proprietecaillebotte.com
40. Passez une soirée aux chandelles chez Fouquet (Vaux-le-Vicomte, Seine-et-Marne)
De mai à octobre à Vaux-le-Vicomte, on coupe l’électricité les samedis soirs et on allume les bougies. Cela donne « Les soirées aux chandelles » avec au total 2.000 flammettes qui éclairent les jardins de l’ancienne demeure de Nicolas Fouquet, surintendant des finances du temps de Louis XIV. Même mort depuis plus de 300 ans, ce dernier sait recevoir. Infos pratiques : Château de Vaux-le-Vicomte, Maincy (77). « Les soirées aux chandelles », jusqu’au 7 octobre chaque samedi soir de 17h à minuit. Tarif : 19,50€, 16€ (enfants de 6 à 17 ans), gratuit pour les moins de 6 ans. Plus d’infos sur www.vaux-le-vicomte.com.
41. Traversez le désert (Chambourcy, Yvelines)
Le Désert de Retz, à Chambourcy, porte bien mal son nom. Car le parc de cette maison de plaisance du XVIIIe siècle n’offre pas la même ligne d’horizon à l’infini. Bien au contraire. Son propriétaire, l’aristocrate François Racine de Monville, avait fait édifier sur ses 38 hectares 17 fabriques, toutes plus romantiques les unes que les autres. Deux samedis par mois, comme Marie-Antoinette, l’écrivain André Breton ou le situationniste Guy Debord en leur temps, on flâne entre la colonne détruite haute de 25 mètres, le temple du Dieu Pan, la Glacière pyramide, la tente tartare ou l’église gothique, seule ruine authentique. Un désert où l’on ne risque pas de mourir, si ce n’est d’amour. Infos pratiques : Désert de Retz, allée Frédéric Passy, Chambourcy (78). Visites guidées (14€ adultes et 6€ enfants) et visites libres (10€ adulte et 6€ enfants) tous les samedis d’avril à octobre de 14h à 18h. Plus d’infos sur www.ledesertderetz.fr
42. Téléportez-vous au Moyen-Âge (Provins, Seine-et-Marne)
Quelque part en Île-de-France, une cité médiévale résiste encore et toujours aux codes du 21e siècle. Classée au patrimoine mondiale de l’Unesco, Provins vous invite à un voyage au temps du Moyen-Âge entre ses remparts. Infos pratiques : Le calendrier des événements est disponible sur www.provins.net. Accès : Gare de Provins Ligne P
43. Enfoncez-vous dans les tréfonds de Pontoise (Val-d’Oise)
Chaque dimanche, l’office de tourisme de Pontoise propose une visite assez atypique de la ville… à travers ses souterrains. Le centre historique recèle de cavités datant des 12ème et 16ème siècles. A ce jour, 900 ont déjà été découvertes. Infos pratiques : Office de Tourisme de Cergy-Pontoise, place de la Piscine, Pontoise (95). Visite des souterrains tous les dimanches à 14h30, les mercredis 5 & 12 juillet, 2 & 9 août. Tarifs : gratuit pour les moins de 12 ans, 7€ (plein tarif), 5€ (tarif réduit). Rendez-vous 15 mn avant le départ de la visite. Durée: 2h. Accès Gare de Pontoise RER C, Lignes H et J. Plus d’infos sur www.valdoise-tourisme.com et réservation au 01 34 41 70 60
44. Admirez un petit bijou médiéval (Blandy-les-Tours, Seine-et-Marne)
Voisin de Melun, le château fort de Blandy-les-Tours est, à l’instar de Brie-Comte-Robert ou Dourdan, un exemple parfaitement conservé et restauré de l’architecture militaire du Moyen-Âge en Île-de-France. Son histoire raconte celle de la monarchie française, elle fut d’ailleurs un verrou du domaine royal dès le XIIe siècle, date de sa fondation. Sauvé de l’abandon au XIXe, le château fait l’objet d’importantes campagnes de restauration depuis… 1992. Un bijou méconnu, vraiment. Infos pratiques : Château de Blandy, place des Tours, Blandy-les-Tours (77). Ouvert de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h. Fermé le mardi. Tarif : 7€ (gratuit jusqu’à 25 ans). Plus d’infos sur www.chateau-blandy.fr
45. Allez sonner chez Monte-Cristo (le Port-Marly, Yvelines)
Le Château de Monte-Cristo à Port-Marly est l’ancienne demeure d’Alexandre Dumas. Au cœur d’un parc à l’anglaise de neuf hectares, ce château a été commandé par l’écrivain qui souhaitait s’éloigner du tumulte de la capitale. D’avril à octobre, chaque dernier dimanche du mois, des visites théâtralisées sont proposées, plongeant le visiteur dans l’atmosphère du 19ème siècle. Infos pratiques : Château de Monte-Cristo, le Port-Marly (78). Jusqu’au 1er novembre, le site est ouvert du mardi au vendredi de 10h-12h30 et de 14h-18h. Le samedi et le dimanche de 10h a 18h. Tarifs parc et château : 7€ (plein tarif) et 5€ (tarif réduit). Plus d’infos sur www.chateau-monte-cristo.com
46. Rendez visite à nos rois et reines (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Ce sont presque des membres de la famille… et on ne pense jamais à passer les voir. Pourtant, ils occupent une splendide demeure haute sous plafond. La basilique cathédrale de Saint-Denis, merveille gothique du XIIIe siècle, abrite 42 rois, 32 reines ainsi que 63 princes et princesses dont certains représentés sous forme de gisants. Une opportunité rare de se retrouver nez à nez avec les effigies de quelques illustres comme François Ier, Catherine de Médicis, Louis XVI et Marie-Antoinette. Infos pratiques : Basilique cathédrale de Saint-Denis, 1 rue de la Légion d’Honneur, Saint-Denis (93). Accès : Métro Basilique de Saint-Denis Ligne 13. Plus d’infos sur www.saint-denis-basilique.fr
47. Demandez à votre DeLorean de vous emmener à Saint-Arnoult le 16 juin 1970 (Yvelines)
Si de Saint-Arnoult vous ne connaissez que le péage, il est temps que vous rendiez visite à Elsa Triolet et Aragon dans leur moulin. La demeure, où défilèrent les amis du couple comme Picasso, est restée figée au 16 juin 1970, date du décès d’Elsa. Pour vous en faire vivre les grandes heures, une visite commentée vous emmène dans chacune des pièces, de la cuisine à la chambre à coucher en passant par le salon, d’où l’on contemple la roue du moulin tourner lors des longues soirées d’hiver. L’envie vous prendra sûrement de vous asseoir sur la mezzanine avec vue plongeante sur la cheminée pour y feuilleter l’un des 30.000 ouvrages amassés par ces deux illustres de la littérature française. L’endroit toutefois ne se cantonne pas au rôle de mausolée. Conformément au souhait d’Aragon, il accueille des expositions d’art contemporain tout au long de l’année et abrite même depuis 2014 un étonnant bal parquet où se tiennent des spectacles. A l’instar des hôtes des lieux, vous profiterez également du très beau parc entourant la maison et dans lequel trônent aujourd’hui une vingtaine de sculptures. Et si l’envie de prolonger ce moment se fait sentir, installez-vous sur la terrasse du salon de thé, ou bien à l’intérieur si la météo en a décidé autrement. Infos pratiques : Maison d’Elsa Triolet et Aragon, Moulin de Villeneuve, rue de la Villeneuve, 78730 Saint-Arnoult-en-Yvelines. Ouvert tous les jours de 14h à 18h pour les visites du parc et des expositions. Visite commentée de la maison-musée les samedis, dimanches et jours fériés de 14h à 18h. En semaine une seule visite tous les jours à 16h. Tarifs : 9€ (plein tarif), 7€ (tarif réduit). Gratuit pour les moins de 12 ans. Ces tarifs comprennent la visite commentée de la maison-musée, la visite du parc et l’accès aux expositions temporaires. Visite du parc et accès aux expositions temporaires : 5€. Gratuit pour les moins de 12 ans. Salon de thé ouvert tous les jours de 14h à 18h. Plus d’infos sur www.maison-triolet-aragon.com
48. Ouvez un livre d’Histoire (Fontainebleau, Seine-et-Marne)
Il fait partie des 41 sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco en France. Il a vu défiler la plupart des souverains français, de François 1er à Napoléon III. Il est un patchwork de styles, synthèse des arts du XIIe au XIXe siècle. Napoléon 1er y a détenu en captivité un pape, Pie VII, durant deux ans de 1812 à 1814. Il est entouré d’un parc de 130 hectares… Trève de « leperseries », si vous n’avez pas trouvé de quel monument il s’agit, c’est qu’il est grand temps pour vous d’aller faire connaissance avec le château de Fontainebleau. Moins fréquenté que son cousin francilien le château de Versailles (500.000 visiteurs versus 7 millions), il vaut pourtant le voyage. Pas moins de 200 salles sont ouvertes à la visite sur les 1.500 que totalise la bâtisse. Vous y découvrirez entre autres de nombreuses babioles ayant appartenu à Napoléon The First comme sa gabardine et son couvre-chef, mais aussi son lit, dont la taille modeste tend à confirmer son peu de goût pour le sommeil. Vous pénétrerez dans la salle où il signa son abdication en avril 1814, où demeure le guéridon sur lequel il parapha les formulaires prévus à cet effet. Vous serez soufflé par la perspective qu’offre la bibliothèque du château dans la galerie de Diane, traverserez des chapelles et appartements royaux, écarquillerez les yeux devant l’unique salle du trône restant en France et les laisserez traîner sur les collections du musée chinois aménagé en 1863 sur ordre de l’impératrice Eugénie. Tout ça pour dire qu’il vous faudra prendre votre temps pour parcourir ce dédale qui offre l’une des plus belles machines à remonter le temps existantes. Infos pratiques : Château de Fontainebleau, ouvert tous les jours sauf les mardis. Horaires : de 9h30 à 18h d’avril à septembre. Tarifs : 11€ (plein tarif), 9€ (tarif réduit), gratuit pour les moins de 12 ans. Accès : Gare de Fontainebleau Avon Ligne R. Plus d’infos sur www.chateaudefontainebleau.fr
49. Entrez dans les ordres (Saint-Ouen l’Aumône,Val-d’Oise )
Fondée en 1236 par la reine blanche de Castille, la très belle abbaye de Maubuisson se situe aux portes du parc naturel du Vexin, dans le Val-d’Oise. Jusqu’au 27 août, vous pourrez y contempler trois oeuvres créées in situ par l’artiste Stéphane Thidet. Un pur moment de méditation au grand air… Infos pratiques : Abbaye de Maubuisson, avenue Richard de Tour, Saint-Ouen l’Aumône (95). Ouvert tous les jours de la semaine de 13h à 18h, sauf le mardi. Les week-ends et jours fériés de 14h à 18h. Entrée libre. Accès : Gare de Saint-Ouen l’Aumône RER C et Ligne H. Plus d’infos sur www.valdoise.fr
SPORT
En attendant les Jeux olympique de 2024, on vous emmène faire le tour des sites non olympiques les plus improbables du Grand Paris.
50. Surfez à Cergy (Val-d’Oise)
Contre toute attente, la plus grande vague à surf extérieure d’Europe caresse les rives de l’île de loisirs de Cergy. Vous pouvez essayer de la dompter, debout ou coucher sur votre planche, durant des sessions de 25 minutes. De quoi donner envie à Kelly Slater de s’installer dans le Val-d’Oise. Infos pratiques : La vague à Surf de l’île de loisirs de Cergy, rue des étangs, Cergy (95). Tarifs : 11 euros en semaine, 12,5 euros le week-end pour des sessions de 25 minutes. Accès : Gare de Cergy préfecture (Ligne L et RER A) puis bus n° 48 jusqu’à l’arrêt « Base de loisirs ». Plus d’infos sur : www.cergy-pontoise.iledeloisirs.fr.
51. Tapez des balles sur e court central des rois de France (Fontainebleau, Seine-et-Marne)
Ancêtre du tennis et premier sport de raquette au monde, le jeu de paume a quasiment disparu de la surface de l’Hexagone. Pratiqué par les rois, il connut son apogée au XVIIe siècle avec près de 500 courts. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une poignée, dont l’un dans le château de Fontainebleau, sur lequel pratiquèrent entre autres Henri IV et Louis XIV. Et le plus incroyable, c’est que l’on peut s’y exercer avec l’ex-champion de France et maître paumier, Eric Delloye. Grand ambassadeur de son sport, dont il connaît les moindres anecdotes, il propose des initiations à tous ceux qui le souhaitent. Seule condition : être équipé de tennis. Et si vous tenez à respecter scrupuleusement la tradition, vous pourrez aussi vous vêtir de blanc. Eric fournit quant à lui les balles, faites maison, et les raquettes, au tamis légèrement courbé pour parer aux rebonds au ras des pâquerettes. Il vous fait également cadeau des règles, qui n’ont plus bougé depuis une ordonnance royale de 1592 mais un peu difficiles à appréhender pour les novices. La suite est un mélange de squash, de tennis et de pelote basque pour lequel il est fort probable que vous tombiez sous le charme. Infos pratiques : Initiation au jeu de paume sur le court couvert du château de Fontainebleau avec Eric Delloye, maître paumier. Boulevard Magenta, château de Fontainebleau, Fontainebleau (77). Tarif : séance d’1h15 à 25 euros pour une ou deux personnes. Accès : Gare de Fontainebleau – Avon (Ligne R) puis bus ligne 1 direction Les Lilas jusqu’à l’arrêt « Château ». Réservation sur ericdelloye@wanadoo.fr ou au 06 16 55 51 89
52. Escaladez les Rocheuses (Fontainebleau, Seine-et-Marne)
Si vous gardez un souvenir ému de Sylvester Stallone escaladant de gros cailloux dans Cliffhanger, alors il vous faut tenter de l’imiter en commençant par la forêt de Fontainebleau. Là, vous pouvez pratiquer ce que l’on appelle dans le jargon de l’escalade « le bloc », c’est-à-dire grimper sur des rochers sans corde ni mousqueton. Un code couleur vous informe de la difficulté de l’ascension : blanc pour les enfants, jaune pour facile, orange pour un peu moins facile, bleu pour plus facile du tout et rouge pour les cousins de spiderman. Il vous suffit ensuite de choisir parmi les nombreux spots dont certains aux noms fantaisistes comme le diplodocus, le cul de chien ou l’éléphant. Infos pratiques : La carte des sites d’escalade en forêt de Fontainebleau est disponible sur www.onf.fr / Initiation à l’escalade en forêt de Fontainebleau avec Globe Climber à partir de 149 euros pour 2 personnes (tarif comportant la location des chaussons d’escalade et des tapis pour amortir les chutes, au cas où…). Plus d’infos sur www.globeclimber.com. Accès : Gare de Fontainebleau – Avon (Ligne R)
53. Tentez de tenir debout sur un stade de foutball (Ivry, Val-de-Marne)
Vous trouvez que le foot manque de piment ? C’est probablement que vous n’avez jamais joué le haut du corps enfermé dans une bulle. Au Bubble foot, inutile d’être un fin technicien balle au pied. Car ce qui compte avant tout, c’est de tenir sur ses cannes. S’il s’agit bien toujours de marquer des buts, il vous faut pour ce faire résister aux assauts de vos adversaires prêts à tout dans leurs bulles gonflables pour vous flanquer par terre. Vous sortirez de là secoués.
Infos pratiques : Buble Bump, 14 rue Jules-Vanzuppe, Ivry (94). Ouvert tous les jours. Tarifs : 250 euros pour 1h/groupe, ou 16 euros 30 min/personne. Réservation obligatoire par téléphone au 06 48 07 52 46 ou au 06 81 54 71 82. Accès : Gare d’Ivry-sur-Seine RER C. Plus d’infos sur www.bubblebump.fr/ivry
54. Rejoignez la station spatiale régionale (Argenteuil, Val-d’Oise)
Pas la peine de prendre la direction de l’espace pour évoluer en apesanteur. A Argenteuil (95), une soufflerie conçue à l’origine pour des essais dans l’aérospatial en recrée les sensations avec un vent pouvant aller jusqu’à 250 km/k. Rassurez-vous, vous n’allez pas vous retrouver plaquer au plafond. En revanche, vous aurez sans doute l’impression d’être comme un cosmonaute dans l’espace, les étoiles en moins. A moins que vous n’embarquiez avec vous les photos de Thomas Pesquet. Infos pratiques : Aerokart, 199-203 route de Pontoise, Argenteuil (95). Ouvert du mercredi au dimanche. Sessions de chute libre de 2’30 » à partir de 59€. Plus d’infos sur www.aerokart.com
Voyages
On ne vous apprendra rien, le voyage commence souvent au bout de la rue. On vous a trouvé des tours-opérateurs qui vous y emmènent.
59. Embarquez pour Hawaï à 35 mn de Paris avec So Many Paris
Spécialistes des voyages à l’étranger sans quitter le Grand Paris, Clara et Constance du blog So Many Paris vous invitent à un tour du monde cet été. Pour leur deuxième escale, elles ont choisi Hawaï. Lequel ? Vous le saurez en surfant sur www.somanyparis.com
60. Poussez la porte d’un autre Paris
On peut connaître quelqu’un depuis longtemps et continuer à être surpris. C’est ce qui est arrivé entre Paris et Nicolas Le Goff, l’auteur du guide L’Autre Paris (Ed.Parigramme), sorti début février. Pour l’ancien responsable des relations internationales du Centquatre, qui s’est affranchi du périph’ en proposant 10 itinéraires dans l’Est parisien, il s’agissait de rompre avec l’image de carte postale qui colle aux basques de la capitale. « On fait trop souvent le procès à Paris d’être une ville-musée, figée dans ses élégantes avenues haussmanniennes, ses monuments et ses beaux quartiers, comme coincée dans sa parure de plus belle ville du monde, affirme celui qui a travaillé également sur les questions d’innovation culturelle et numérique à la mairie de Paris. J’ai donc voulu proposer des itinéraires qui débutent là où, généralement, les touristes s’arrêtent pour découvrir des quartiers longtemps considérés comme excentrés et où vibre désormais le coeur de la ville”. Street art, architecture contemporaine, coffee shop, jardins partagés, néo-guinguettes, lieux culturels, éco-quartiers, tous les ingrédients sont réunis pour en prendre plein les yeux à la découverte des arrondissements périphériques et de villes telles que Pantin, Montreuil, Saint-Ouen, Aubervilliers ou Ivry. Infos pratiques : Nicolas Le Goff partage ses découvertes sur Twitter sur son compte @L_Autre_Paris
Art contemporain
Beaubourg, le Palais de Tokyo, le musée d’Art moderne… Toutes ces vaches sacrées de l’art contemporain dans Paris intra-muros vous connaissez. Alors partez prendre un grand bol d’art en banlieue.
61. Accordez-vous un pélerinage dans une cathédrale de l’art contemporain (Pantin, Seine-Saint-Denis)
Quatre nefs d’exposition de sept à douze mètres de hauteur sous plafond, des salles lumineuses d’une surface totale de 2000 m2, un espace dédié au « performig art »… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’espace Thaddaeus Ropac, à Pantin (93), en jette dès le premier coup d’œil. Normal, vous êtes tout simplement dans l’une des plus grandes galeries d’art contemporain de France. Située à quelques rues des ateliers des groupes de luxe Hermès et Chanel, cette ancienne chaudronnerie du XIXème siècle a été transformée en centre d’art en octobre 2012 par le célèbre galeriste autrichien Thaddaeus Ropac. Ce Parisien de cœur a déjà exposé des artistes de renom : le duo Gilbert et George, le plasticien américain Tom Sachs, le peintre italien Mimmo Paladino… Et cet été, place à la jeune création à partir du 8 juillet avec une toute nouvelle expo. Infos pratiques : Galerie Thaddaeus Ropac, 69, avenue du Général Leclerc, Pantin (93). Expo Jeune création 67e édition du 8 juillet au 21 juillet. Entrée libre du mardi au samedi de 10h à 19h. Accès : Gare de Pantin RER E et Ligne P. Plus d’infos sur www.ropac.net
62. Aventurez-vous dans une galerie d’art aux confins de l’Île-de-France (Boissy-le-Châtel, Seine-et-Marne)
La Galleria Continua est un projet fou : en 2007, des galeristes italiens transforment cette ancienne usine de 10.000m² en centre d’art contemporain. Depuis, les expos spectaculaires s’enchaînent. Celle en cours prendra fin le 30 septembre. Cela vous laisse le temps de faire le voyage. Infos pratiques : Galleria Continua-Les Moulins, 46 rue de la Ferté Gaucher, Boissy-le-Châtel (77). Ouvert du mercredi au dimanche, de midi à 18h. Entrée libre. Plus d’infos sur www.galleriacontinua.com
63. Au Mac Val, venez comme vous êtes (Vitry, Val-de-Marne)
Question de culture générale : qu’est-ce que le Mac Val ? Le nouveau burger de chez Mc Do, la dernière trouvaille d’Apple ou le musée d’art contemporain de Vitry (94). Réponse… 3 : le musée d’art contemporain de Vitry, premier du genre exclusivement consacré à la scène artistique française des années 50 à nos jours. Avec plus de 2.000 œuvres, le panorama offert est comme le pain… complet ! Initié ou non, le visiteur est assuré d’y faire de drôles de rencontres. Chantilly sur le gâteau sur la cerise, le Mac Val, c’est aussi un restaurant, un jardin, des ateliers, et des expositions temporaires. De quoi y retourner encore et encore… Infos pratiques : Mac Val, place de la Libération, Vitry (94). Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés de 12h à 19h. Tarif : 5 euros, gratuit pour les moins de 26 ans. Accès : Métro Villejuif – Louis Aragon Ligne 7 puis bus 180 (dir. Charenton-Ecole) ou bus 172 (vers Créteil-Échat), arrêt Mac Val. Plus d’infos sur www.macval.fr
64. Sautez dans la 4e dimension à la Closerie Falabala (Périgny-sur-Yerres, Val-de-Marne)
Jean Dubuffet avait la folie des grandeurs. Ce ne sont pas les habitants de Périgny-sur-Yerres qui diront le contraire. L’artiste (1901-1985) les a gratifiés de deux œuvres monumentales, sortes d’ « ovnis artistiques ». Imaginez pour commencer de hauts murs, tout en courbe, peints en blanc et revêtus de tracés noirs sur plus de 1600 m². Tel est l’univers de La closerie Falbala. Puis entrez dans les entrailles de l’œuvre pour découvrir la Villa Falbala, chambre mystérieuse recouverte d’une écriture informe. Inutile d’être Champollion pour tenter d’en décrypter le sens. Car pour apprécier, pas la peine de comprendre les moindres symboles de l’esthétisme du maître ! Il suffit de se laisser emporter par la magie de ce lieu hors-norme. On en oublierait même toute la verdure qui enveloppe l’endroit. Un peu plus loin, dans un bâtiment annexe, les éléments du spectacle Coucou bazar n’en finissent pas de surprendre. Là encore, une multitude de drôles de formes, de « costumes », plongent les visiteurs dans un univers spectaculaire et déjanté. Coucou Bazar fut un « spectacle intermédiaire entre la peinture et le théâtre » tel que le définissait Jean Dubuffet lui-même. Et il y a de quoi rester en arrêt devant cet ensemble bleu-blanc-rouge ! Comme dirait Gainsbourg, aux arts, et cætera… Infos pratiques : Closerie Falbala, rue du Moulin neuf, sente des vaux, ruelle aux chevaux à Périgny-sur-Yerres (94). Ouvert toute l’année sauf les lundis, mercredis et jours fériés. Visite uniquement sur rendez-vous. Contact : Michèle Chakhoff, 01 47 34 12 63. Tarif : 8 euros, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Plus d’infos sur www.dubuffetfondation.com
65. Pense-bête
Installée depuis 20 ans à Chatou (92), le Centre national édition art image (CNEAI) déménage à Pantin dans les augustes Magasins généraux, une oeuvre d’art en soi. Le 6 juillet, le CNEAI organise un pique-nique de départ sur l’île des impressionnistes à Chatou avec une braderie en prime.
Food
Et si vous mangiez Grand Paris ?
66. Goûtez aux vrais champignons de Paris (Evecquemont, Yvelines)
A Paris, tout à tendance à pousser comme les champignons. A l’exception des champignons de Paris eux-mêmes. Leur culture, démarrée il y a deux siècles dans les entrailles de la capitale (sous la colline de Chaillot entre autres) et dans les carrières alentours, s’est aujourd’hui délocalisée en Chine, aux Pays-Bas ou en Pologne. Résultat, les champignonnistes ne sont plus qu’une poignée en région parisienne. Parmi eux, Angel, Angel Moioli, installé désormais à Évecquemont (78), après avoir dû quitter la carrière familiale héritée de son grand-père, à Montesson (78). « Ma volonté et celle des autres champignonnistes d’Île-de-France est de parvenir à maintenir la tradition du champignon de Paris en région parisienne. Seulement, nous devons faire face à l’urbanisation et par conséquent au risque d’expropriation. » Malgré cela, les affaires se portent bien. Pas étonnant lorsque l’on sait que les champignons de Paris sont les plus consommés au monde. De sa grotte, notre « jardinier de la nuit » en extrait en moyenne 500 kilos par semaine. « Pendant longtemps j’ai surtout travaillé avec les grossistes. Depuis que les consommateurs se sont mis à regarder attentivement les étiquettes, je privilégie les circuits courts en fournissant les amap (associations pour le maintien d’une culture paysanne) ». Sans oublier les maraîchers, traiteurs, restaurants et même les particuliers. Vous pouvez donc aller vous approvisionner directement sur l’exploitation au tarif de 3 euros le kilo. Du caviar à ce prix-là, c’est donné ! Infos pratiques : Champignonnière des Carrières, rue des carrières, Evecquemont (78). Vente directe le vendredi après-midi de 14h30 à 17h et le samedi de 11h à 12h. Tél. : 06 09 06 21 52. Plus d’infos sur Facebook
67. Approvisionnez-vous chez des spécialistes des produits locaux
Si vous voulez limiter au maximum votre empreinte carbone pour vous alimenter en produits frais et locaux, tournez-vous vers Au Bout du Champ. Avec ses 5 points de vente à Levallois (92) et Paris (9e, 17e, 18e), l’enseigne réussit le tour de force de proposer fruits et légumes bio cultivés à moins de 100 km de la capitale et récoltés le jour même. Et si Au Bout Champ n’est pas encore installé au bout de votre rue, il y a en revanche forcément un point de distribution de la Ruche qui Dit Oui ! On en compte près de 160 en Île-de-France qui permettent de s’approvisionner auprès de 540 producteurs situés autour de Paris. Plus d’infos sur www.laruchequiditoui.fr et www.auboutduchamp.com
68. Faites vos courses en plein champ
Si poussez votre caddy dans les allées d’un supermarché vous déprime, direction la ferme de Viltain à Jouy-en-Josas (91) où, depuis 1980, vous effectuez vos courses en plein champ sur 50 hectares d’avril à novembre. Evidemment, il vous faut résister à l’envie par exemple de boulotter les fraises avant votre passage en caisse, tentation qui se vérifie moins avec les courgettes ou les roses. Car outre les fruits et légumes, vous pouvez aussi vous cueillir un bouquet de fleurs si vous trouvez que l’on ne vous en jette pas assez. Et puisque vous êtes là, profitez-en pour rendre visite aux 700 vaches qui peuplent le royaume de Viltain. La salle de traite ainsi que l’étable sont ouvertes toute l’année à la visite. Mais il n’y a pas que Viltain dans la galaxie des fermes-cueillettes franciliennes. On citera entre autres les Vergers de Champlain à La Queue-en-Brie (94) et la Cueillette de Servigny à Lieusaint (77). Pour en trouver d’autres, rendez-vous sur www.chapeaudepaille.fr
69. Tombez amoureux de la ferme aux 4 étoiles et de sa boutique-bar des fermiers gourmands (Auffargis, Yvelines)
Une fois que vous aurez découvert la boutique-bar de la ferme aux 4 étoiles, il vous sera difficile de retourner au supermarché. Ici, vous remplissez votre panier de produits du terroir grand parisien dont la mozzarella fabriquée sur place avec le lait des vaches de l’exploitation. Des vaches que vous regardez paître paisiblement en vous installant sur la terrasse de la boutique et en ruminant une assiette charcuterie-fromage arrosée d’un bon vin. Ainsi va la vie à la ferme aux 4 étoiles. Et ça fait du bien. Infos pratiques : Ferme aux 4 étoiles, La petite Hogue, Auffargis (78). Boutique-bar ouverte le week-end de 10h à 18h. Tél. : 06 20 04 37 54. Plus d’infos sur www.les4etoiles.free.fr
70. Brassez votre bière en prévision de l’hiver (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
Il était une fois, installée entre les jardins en friche des Murs à pêches, une brasserie artisanale : La Montreuilloise. C’est là que Jérôme Martinez, ancien directeur d’une grosse ONG, la Cimade, a appris à faire de la bière – avant de reprendre la brasserie en solo. Il nous a invités à y faire avec lui un brassin (une « cuvée » de bière) au moment où il décrochait le label bio et ultra-exigeant « Nature et Progrès ». Si l’expérience vous tente, vous pouvez vous inscrire ici. Infos pratiques : Brasserie La Montreuilloise, 97 rue Pierre de Montreuil, Montreuil (93). Stage à 135 euros pour un brassin de 20 litres. Accès : Métro Mairie de Montreuil (L9) puis 1,6 km de marche (environ 20 mn). Plus d’infos sur www.la-montreuilloise.com
71. Composez votre plateau de fromages Made in banlieue (Seine-et-Marne)
Coulommiers, Brillat-Savarin, Brie noir, de Provins, de Montereau ou fermier, Fougeru, Saint-Jean de Brie, Saint Siméon, Vignelait… ces fromages plus ou moins connus sont les stars du 77, façon voie lactée de vache ou de brebis. On vous a sélectionné deux fermes où se faire un beau plateau de frometons (pour en trouver d’autres, cliquez ici). La Ferme de la Chalotterie pour sa tomme rouge : c’est la seule ferme du 77 à produire cette tomme hyper crémeuse, idéale pour l’apéro avec un bon Chablis. La Ferme de la Chalotterie est une exploitation bio de 60 ha où paissent des vaches de race jersiaise. On ne connaissait pas. Il parait que c’est une laitière d’enfer. Où ? La Chalotterie, 77580 Ozouer-le-Voulangis. Contact : 01 64 07 60 68 & lachalotterie@orange.fr. Plus d’infos sur www.lachalotterie.fr. A visiter également, La chèvrerie du Lunain pour son camenchèvre. Trop fort comme petit nom ! Le Camenchèvre est un fromage moelleux à pâte molle et à croûte fleurie. À l’affinage, il se couvre d’une croûte fine de couleur blanche tandis que sa pâte prend une couleur ivoire. Où ? Chèvrerie du Lunain, 2 Ter rue de la Vallée, 77140 Nonville. Contact : 01 64 78 70 44. Plus d’infos sur www.sites.google.com/site/chevreriedulunain
72. Passez une tête dans un futur temple de la food (Nanterre, Hauts-de-Seine)
Coworking, restaurant expérimental, jardin thérapeutique et cuisines partagées, le château ETIC s’implante à Nanterre comme un nouvel acteur de la transition alimentaire. L’ancienne usine de dentifrice du Docteur Pierre, classé monument historique, devient le laboratoire des palais curieux et des entrepreneurs responsables. Deux acteurs majeurs règnent sur les lieux : United Kitchens, qui met à disposition 225 m² de cuisines modulables et partagées, et Foodentropie, pour l’animation événementiel du site et un restaurant “pop-up”, valorisant les expérimentations des cuisiniers résidents. “Tout reste à imaginer !”, déclare la responsable du site, Margaux Martel. Découvrez ce tiers-lieu innovant lors de portes ouvertes le 6 juillet. Infos pratiques : ETIC, 18 avenue du Général Gallieni, Nanterre (92). Accès : Gare de Nanterre Ville RER A. Plus d’infos sur etic.co/lechateau ou au 01 80 89 93 60
73. Explorez le marché de Saint-Denis (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
C’est l’un des plus grands mais aussi l’un des plus beaux marchés couverts du Grand Paris. Le marché de Saint-Denis rappelle les anciens pavillons Baltard des Halles à Paname. Le dimanche, ses allées sont pleines à craquer avec des produits venus de toutes parts que l’on peut déguster sur place comme par exemple chez Ricardo, qui propose des assiettes de charcuterie et de fromages italiens accompagnées d’un verre de vin ou de Spritz. Aux délices de Biskra, on vous sert des spécialités orientales (msemmens, bricks, harchas) cuisinées sous vos yeux écarquillés par la gourmandise. Infos pratiques : Marché de Saint-Denis, place Victor Hugo. Ouvert les mardis (8h à 12h30), vendredis (8h à 13h) et dimanches (8h à 13h30). Accès : Métro Basilique de Saint-Denis Ligne 13
FESTIVAUX
Qui dit été dit bien sûr festivals !
74. Branchez-vous sur musique alternative (Tournan-en-Brie, Seine-et-Marne)
Le plus simple pour décrire le festival La ferme électrique à Tournan-en-Brie (77) serait de dire qu’il est éclectique, parce que c’est vrai et que ça rime avec électrique. Mais comme de toutes façons tous les superlatifs ont déjà été utilisés à son égard, on se contentera de vous préciser qu’il aura lieu les 7 et 8 juillet avec au programme une vingtaine de concerts, des installations, des performances, des expériences sonores participatives, des expositions d’arts en liens avec la musique ainsi que des projections de films musicaux rares et inédits. Infos pratiques : La ferme électrique, 7 et 8 juillet. 101 rue de Paris, Tournan-en-Brie (77). Tarifs : 19,5€ le pass 1 jour, 29€ le pass 2 jours. Accès : Gare de Tournan-en-Brie Ligne P ou RER E. Plus d’infos sur www.la-ferme-electrique.fr
75. Prenez vos quartiers d’été (Grand Paris)
Paris Quartier d’été devient “Paris l’Ete” et se décline du 17 juillet au 5 août de part et d’autre du périph’. Avec pour slogan “Arts, scènes et sun”, la manifestation vieille de 25 ans fait la part belle aux formes insolites, naviguant entre théâtre, cirque et danse. Amateur de voltige, ne manquez pas le collectif de la bascule à Pantin ou les acrobates de La Contrebande à Epinay. Infos pratiques : Paris l’Eté, du 17 juillet au 5 août. Le pass festival vous permete de payer 10€/spectacle à partir de 4 réservations. Plus d’infos sur www.parislete.fr
76. Dansez dans des douves (Egreville, Seine-et-Marne)
C’est un lieu exceptionnel qui accueille pour la troisième année consécutive le festival La Douve Blanche. Les douves du château d’Égreville vont servir d’écrin à une scénographie futuriste ainsi qu’à une programmation pointue issue des labels montants de la scène parisienne (Cracki Records et la Mamie’s, pour ne citer qu’eux). De nombreux billets ont déjà trouvez preneurs, donc ne tardez pas à prendre le vôtre !
Infos pratiques : La Douve Blanche Festival, du vendredi 7 au dimanche 9 juillet. Au château d’Egreville, rue du parc, Égreville (77). Tarifs : pass 3 jours 41€. Plus d’infos sur Facebook
77. Évitez d’aller à Avignon avec le festival de la Gare au théâtre (Vitry, Val-de-Marne)
Ancienne halle de fret devenue espace de création artistique depuis 1996, Gare au théâtre est un monument de la scène culturelle de Vitry. En parallèle de la grand-messe du théâtre célébrée comme chaque année dans la cité des papes, Gare au théâtre dégaine sa contre-prog avec le festival « Nous n’irons pas à Avignon ». Marathon de théâtre intense et festif, la 19ème édition de ce festival promet de brûler les planches ! Durant trois semaines, du 5 au 23 juillet, ce sont 87 représentations qui prendront place dans ce temple de la culture. Infos pratiques : «Nous n’irons pas à Avignon», Gare au théâtre, 13 rue Pierre Sémard, Vitry sur Seine (94). Du 5 au 23 juillet. Accès : Gare de Vitry RER C. La billetterie est ouverte sur www.gareautheatre.com
78. Ne choisissez plus entre concerts et DJ sets (Carrières-sur-Seine, Yvelines)
Un parc coquet en bord de Seine, une programmation pointue alliant concerts et DJ sets, des activités loufoques, en 4 éditions le Macki s’est imposé comme un incontournable de la saison des festivals musicaux grand-parisiens. Une réussite que l’on doit à deux collectifs hors-pair, La Mamie’s & Cracki Records. Faites donc l’expérience…
Infos pratiques : Macki Music Festival, 30 juin au 2 juillet. Parc de la mairie de Carrières-sur-Seine, Carrières-sur- Seine (78). Tarif : pass 2 jours 43€. Accès : Gare de Houilles – Carrières-sur-Seine. Plus d’infos sur www.mackimusicfestival.fr
Cinéma
L’été, on décapote les salles de cinéma et on regarde les stars la tête sous les étoiles.
79. Matez des classiques et des pépites indés (Paris 19e)
Chaque mercredi, le collectif MU, qui anime La Station – Gare des Mines Porte d’Aubervilliers, fait une pause dans sa programmation musicale et propose des séances de ciné en plein air. Minutieusement sélectionnés par les éditions Fiches du cinéma, ces projections mêleront grands classiques, pépites indés et ciné-concerts. Infos pratiques : La Station – Gare des Mines, 29 avenue de la Porte d’Aubervilliers, Paris (18e). Prix libre. Accès : Métro Front populaire Ligne 12. La programmation de CinéStation sera dévoilée au fur et à mesure de l’été sur www.lastation.paris
80. Faites le tour des Yvelines grâce au 7e art
Du 18 août au 2 septembre, les Yvelines font leur cinéma avec une vingtaine de séances en plein air à chaque fois dans une ville différente. La programmation sera bientôt consultable sur Facebook
81. Prenez place devant le plus bel écran du monde (Chamarande, Essonne)
Là, à deux pas d’une ravissante masure du 17e se tient, entre des chênes qui ont vu la Fronde et la Révolution française, un des plus beaux écrans de ciné au monde. Au programme, des succès récents comme Le Petit Prince ou Seul sur Mars, et même un ciné-spectacle bruité et joué. A partir du 29 juillet, rendez-vous tous les samedis à la tombée de la nuit avec un sac en plastique de préférence pour se protéger le séant de l’humidité, une bonne couverture et de la citronnelle. Infos pratiques : Chamarande Paradiso au Domaine de Chamarande, 38 rue du Commandant-Arnoux, Chamarande (91). Du 29 juillet au 26 août. Toute la programmation est à retrouver sur www.chamarande.essonne.fr. Entrée libre. Accès : Gare de Chamarande RER C
Restos
Les critiques gastronomiques s’aventurent assez peu de l’autre côté du périph. Les foodistas de Plus on est de Food Plus on Rit ! et Parisianovores ont la chance quant à elle d’avoir leur passe Navigo en règle et vous font profiter de leurs découvertes ultra-périphérique.
82. Ne laissez pas une miette du meilleur bobun du Grand Paris (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
Niché dans le vieux centre commercial de Croix de Chavaux, Apsara est le genre de bouibouis où seuls les connaisseurs s’engouffrent. Il se chuchote qu’on y mange le meilleur bobun du Grand Paris et ce, depuis 35 ans. Soyons clairs, les puristes crieront au crime, le chef ne lésine pas sur le lait de coco et se permet des déclinaisons qui sortent des clous. Pourtant, à touche-touche à l’intérieur ou sur les quelques tables en bois installées à l’extérieur, la magie opère. Le thé glacé est offert, les plats généreux, le bobun au boeuf saté est dément et les prix riquiquis. Bref, Apsara a tout du très bon bouiboui. Infos pratiques : Apsara, 12 Boulevard Chanzy, Montreuil (93). Ouvert tous les jours sauf dimanche de 11h30 à 19h30. Menu à 9€. Accès : Métro Croix de Chavaux Ligne 9. Tél. : 01 48 58 77 71
83. Dégustez une salade niçoise encore plus fraîche qu’à Nice (Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis)
Au Ripailleur, l’accueil est à l’image du lieu : sans prétention mais sans faute, simple et ultra chaleureux. Côté cuisine, les produits sont choisis avec soin et sublimés par un Chef, Stanislas, qui a fait ses armes dans des maisons renommées (La Tour d’Argent, L’atelier Joël Robuchon, Le Cinq – Four Seasons Georges V). Un exemple ? La salade niçoise. Laitue, olives, thon, tapenade verte, poivron, tomates cerise, haricots verts… Passée entre les mains du chef, on déguste une salade à tomber par terre de fraicheur et de saveurs. Le tout accompagné par le large sourire de Romain en salle et un bon petit verre de vin pas super cher mais excellent. On a probablement là une future grande adresse extra-muros. Bon à savoir : le client choisit son plat en format « entrée » ou « plat ». Idéal pour les petits estomacs ou quand on hésite entre deux suggestions du jour. Infos pratiques : Le Ripailleur, 9 rue du Docteur Bauer, Saint-Ouen (93). Ouvert mardi et mercredi de 10h à 20h, du jeudi au samedi de 10h à minuit Entrées 6-12 € / Plats 11-22 € / Desserts 7-8 € / En-cas à partir de 6 €. Accès : Métro Mairie de Saint-Ouen Ligne 13. Tél. : 09 83 04 68 50. Plus d’infos sur www.leripailleur.fr
84. Installez-vous au jardin (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
Les initiés le savent, aux beaux jours, mieux vaut réserver sa place au soleil dans ce jardin urbain aux murs street art et au lierre grimpant. Dans l’assiette, des plats bistrotiers, une carte courte et un menu déjeuner efficace à 16€. Poêlée de calamars escortées de légumes du soleil grillés et d’une purée de ratatouille et chorizo en entrée. Fermez les yeux, appréciez, c’est l’été. Mi-cuit de thon roulé à la gremolata, fenouil croquant, oranges et sauce aigre-douce puis atterrissage en douceur avec de l’ananas rôti accompagné d’une glace au romarin. L’intérieur du resto aux airs de maison de campagne avec feu de bois n’a quasi rien à envier au jardin. Une adresse à croquer toute l’année. Infos pratiques : Le Jardin de Montreuil, 1 rue du Sergent Godefroy, Montreuil (93). Fermé le lundi et le dimanche soir. Menus déjeuner à 16€ ou 19€, à la carte 40€. Accès : Métro Croix de Chavaux Ligne 9. Tél. : 01 41 63 92 66. Plus d’infos sur www.lejardindemontreuil.fr
85. Oubliez le menu B12 du japonais du coin et offrez-vous le meilleur de la cuisine nippone (Boulogne, Hauts-de-Seine)
Tokyo est aux portes de Paris ! En franchissant la porte de chez Sanki, on entre dans un petit bout de Japon en plein Boulogne. D’ailleurs, la clientèle qui parle majoritairement Japonais est là pour le confirmer. Tout comme les 10 petits tabourets en bois tous collés-serrés le long du comptoir en bois. Si on y retrouve des classiques comme les maki ou les sushis, la saveur des pièces a un petit quelque chose en plus que l’on ne retrouve pas dans le menu B12 du Japonais du coin. Et quand on déguste le bar cuit au gros sel, on a la certitude que l’on est passé dans une autre dimension de la cuisine Japonaise. Les tempuras sont aussi à essayer, notamment celles au thon mariné au gingembre, tout comme les brochettes de boulettes de poulet haché aux oignons et gingembre. En plus de la carte, deux tableaux listent les spécialités du chef nippon qui officie derrière le comptoir : une pour les entrées, une pour les plats. Pour les chanceux qui habitent Boulogne ou Paris 15e et 16e, la livraison est possible ! Infos pratiques : Sanki, 38 avenue Edouard Vaillant, Boulogne (92). Ouvert tous les jours sauf dimanche midi et lundi. Menu déjeuner à partir de 17€, à la carte sushis à la pièce partir de 3,20 €, plats jusqu’à 24€. Accès : Métro Porte de Saint-Cloud Ligne 9. Tél. : 01 46 08 38 38. Plus d’infos sur www.restaurant.sanki.free.fr
86. Succombez aux escargots de la ferme de Fanon en cromesquis, étuvée de champignons de Paris, suc de persil, écume d’ail doux (Chevreuse, Yvelines)
Très belle adresse que ce Clos de chevreuse, “restaurant convivial en Province parisienne” tel qu’il se définit. Et tel que vous le ressentez dès votre arrivée dans le village de Chevreuse, dominé par le château fort de la Madeleine que vous apercevez depuis les abords de cette adresse bistronomique tenue de main de maître par le chef Laurent Gasnier, passé entre autres par le Bristol à Paris et chez Trois Gros à Roanne. Avec sa femme, Stéphanie Desnoyers, il joue le plus possible la carte du locavore. Surtout, ne passez pas à côté de leur plat signature, les escargots de la ferme voisine de Fanon, en cromesquis, étuvée de champignons de Paris, suc de persil, écume d’ail doux. Mais c’est toute la carte qui mérite d’être explorée comme ces ravioles de gambas mousseline de fenouil à la vanille – salade de fenouil croquante à l’orange ou bien encore le tournedos de lieu jaune en viennoise de cacahuètes – mijotée de cocos paimpolais au saté, la fraîcheur de fraises au poivre de Timut – crème citron macaron fraise-rhubarbe, sans oublier le plateau de fromages d’Île-de-France. La sobriété de la déco est réhaussée par un très joli carrelage à l’ancienne, de ceux que l’on trouve dans les auberges par-delà les frontières franciliennes. Et si dehors il fait froid, une cheminée fera le nécessaire pour vous rendre l’instant encore plus chaleureux. Le Clos de Chevreuse, 33 rue de Rambouillet, Chevreuse (78). Fermé le mardi soir, le mercredi et le dimanche soir. Menu le midi à 20€ (entrée-plat ou plat-dessert), 25€ (entrée-plat-dessert) / Menu-carte à 45€. Tél. : 01 30 52 17 41. Plus d’infos sur www.leclosdechevreuse.net
87. Dites « Clairefontaine, je reboirais bien de ton eau pour accompagner tous ces bons petits plats » (Clairefontaine, Yvelines)
De Clairefontaine, on ne connaît que le Centre national du football, où les Bleus se retrouvent avant leurs joutes internationales. Depuis 2016, Les Terrasses mettent les petits plats dans les grands pour étoffer le CV de ce village cossu. Et elles y parviennent à merveille. Avant même d’avoir dégusté une seule bouchée, vous êtes conquis par le cadre. De larges baies vitrées font pénétrer l’étang voisin dans la salle au style épuré et au plafond haut. La cuisine, ouverte, fait elle-aussi partie du décor. Dès lors, plus rien à foot du ballon rond. La seule chose qui vous importe est de savoir quels sont les trésors qui vont faire irruption dans votre assiette. La lecture de la carte se révèle un crève-coeur. Il va falloir choisir… Ce sera soupe d’orties blanches – petit gris de la ferme de Fanon – ail des ours, pluma ibérique mariné grillé au miel de Bonnelles et safran, brie de Meaux truffé maison et gratin de fraises au champagne. Le tout ponctué d’amuse-bouches qui mériteraient également de figurer sur la carte. Il faut dire qu’aux fourneaux, le chef Eric Voiron aligne les références, des frères Troisgros en passant Pierre Gagnaire et Marc Veyrat. Son credo : travailler les produits frais et si possible locaux. Résultat, vous passez un moment gustativement enthousiasmant. Et vous l’aurez compris au nom des lieux, vous pouvez également opter pour jouer en extérieur. Infos pratiques : Les terrasses, 1 rue de Rambouillet, Clairefontaine-en-Yvelines (78). Ouvert du mercredi midi au dimanche soir. Menu midi (2 plats) du mercredi au vendredi à 32€ / Menu à 45€ (4 plats). Tél. : 01 30 59 19 19. Plus d’infos sur www.lesterrassesdeclairefontaine.com
88. Surprenez votre palais (Courbevoie, Hauts-de-Seine)
Avec le Chef Pierre Lambert, célèbre pour son restaurant L’Audacieux à Levallois (désormais appelé Isakaya et qui s’est japonisé), il faut s’attendre à sortir des codes classiques de la bistronomie, à avancer sans préjugé, à se laisser porter, à être bousculé. Bref, à vivre une expérience ! La carte est courte mais variée, évidemment de saison ! On peut zapper l’entrée pour des assiettes « à partager », comme la saucisse thaï/cacahuètes ou le beignet de crabe mou/mayo aux algues. Tout sera assurément très bon et bourré de saveurs ! Côté mise en bouche, on déguste un plateau télé spécial soirée de match de foot : cacahuète, bière, sandwich. Traduisez : verrine, glace, croquette. Mais stoppons immédiatement ce spoil ! Pour le reste, rien ne vaut un passage au Bistrot Pierre Lambert… Bistrot Pierre Lambert, 215 boulevard Saint-Denis, Courbevoie (92). Ouvert du mardi au samedi 12h-14h & 20h-22h, terrasse ouverte de 20h à 23h. Menu déjeuner à 34 €, menu créations à 42€, 50€ ou 58€. Tél. : 01 43 33 25 35. Accès : Métro Pont de Levallois – Bécon. Plus d’infos sur www.pierrelambert.fr/le-bistrot-pierre-lambert
89. Déménagez à Versailles pour vous rapprocher de la Table du 11 (Versailles, Yvelines)
On vous prévient tout de suite. Il va falloir vous y prendre tôt. Car la Table du 11 est l’une des adresses du Grand Paris gourmet à découvrir d’urgence. Et ça commence à se savoir bien au-delà des frontières de Versailles. Aux manettes, on trouve un jeune chef de 25 ans, Jean-Baptiste Lavergne-Morazzani, qui a fait ses classes chez Gordon Ramsay, le cuistot star du Trianon, le palace local. Si l’élève n’a pas encore dépassé le maître au nombre d’étoiles Michelin (Ramsay est à la tête d’une galaxie à lui tout seul), il en a toutefois décroché une 2016, soit trois jours avant de souffler la première bougie de son-premier-resto-à-lui. La cuisine, il mitonne dedans depuis tout môme. Petit-fils de restaurateur, il s’est passionné très vite pour les petits plats qu’il vous concocte ici avec un formidable sens de la créativité. Dans les assiettes de la Table du 11, on trouve des produits de saison, dans la mesure du possible locaux, et dressés avec une infinie délicatesse. Le résultat en bouche est bluffant. Et comme vous aurez probablement envie de revenir, sachez que la carte change tous les mois. Maintenant, décrochez vite votre téléphone pour réserver. Infos pratiques : La Table du 11, La Cour des senteurs, 8 Rue de la Chancellerie, Versailles (78). Ouvert du mardi au samedi midi et soir. Menus du midi à 44€ ou 55€. Menus du soir à 65€ ou 85€. Accès : Gare Versailles Rive Gauche RER C, Lignes N et U. Tél. : 09 83 34 76 00. Plus d’infos sur www.latabledu11.com
Architecture
Après les vieilles pierres du patrimoine francilien, place aux jeunes !
90. Ne faites pas la queue à Notre-Dame de Paris et filez Notre-Dame de Créteil (Val-de-Marne)
Et si Créteil était la nouvelle Jérusalem ? Après avoir vu s’édifier sur son sol en 2008 la mosquée Sahaba, la ville peut se piquer d’accueillir depuis 2015 la première cathédrale construite au 21e siècle. L’édifice, aux formes peu orthodoxes, se veut semblable à deux mains jointes qui se referment au-dessus de l’autel. Le but : être vu. Tout le contraire de la modeste église qu’il a remplacée, symbole des années post Vatican II et du mouvement dit de “l’enfouissement”, au cours duquel l’architecture religieuse était priée de jouer profil bas. “L’église avait le statut de cathédrale (depuis 1987, Ndlr) mais pas la stature », confiait à La Croix en 2015 Laurent-Marc Fischer, l’architecte chargé du projet. D’où ce nouvel écrin, plus beau, plus visible et plus vaste puisqu’il peut abriter jusqu’à 1.200 personnes contre 600 auparavant. Allez hop, à Créteil ! Infos pratiques : Cathédrale Notre-Dame de Créteil, 2 rue Pasteur Vallery Radot, Créteil (94). Accès : Métro Créteil – Université Ligne 8. Plus d’infos sur www.chantiersducardinal.fr
91. Plongez dans l’architecture japonaise (Paris 4e)
Depuis 150 ans, le petit Paris et désormais le Grand Paris sont un terrain d’expression pour les architectes japonais. Du 28 juin au 24 septembre, l’exposition « Architectures japonaises à Paris, 1867-2017 » présente 70 de leurs réalisations existantes et à venir au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Infos pratiques : Exposition « Architectures japonaises à Paris, 1867-2017 » au Pavillon de l’Arsenal, 21 boulevard Morland, Paris (4e). Entrée libre du mardi au dimanche de 11h à 19h. Accès : Métro Sully-Morland Ligne 7. Plus d’infos sur www.pavillon-arsenal.com
City break
Envie de couper avec la frénésie de la ville ? Pour trouver le répit, on vous a trouvé deux bulles de décompression.
92. Campez au paradis (Rambouillet, Yvelines)
Sortez de la Nationale 10, passez devant l’usine L’Oréal, faites encore un kilomètre dans les bois : vous voici étonnamment parvenu au paradis, au camping Huttopia, qui mérite bien son nom. Aménagé en pleine forêt de Rambouillet, il est l’endroit parfait où se réfugier en cas d’overdose urbaine. Sa piscine naturelle sans chlore vous donne l’illusion de piquer une tête dans un bassin d’une rivière corse tandis que ses cabanes vous expédient au Canada. Comme une fois sur place vous n’aurez plus envie de sortir, si ce n’est pour randonner en forêt, un restaurant, doté d’une terrasse avec vue sur un étang, ainsi qu’une épicerie vous permettront de vivre d’amour, d’eau fraîche et de bons petits plats. Ce qui nous fait dire qu’il n’est pas la peine de partir loin pour se sentir en vacances. Infos pratiques : Camping Huttopia, route du Château d’Eau, Rambouillet (78). Ouverture d’avril à novembre. Tarifs : A partir de 24,30€/nuit pour un emplacement jusqu’à 165€/nuit pour un chalet. Tél. : 01 30 41 07 34. Plus d’infos sur www.europe.huttopia.com/site/camping-rambouillet
93. Tentez de vous échapper de l’hôtel dont vous ne voudrez plus jamais partir (Fontainebleau, Seine-et-Marne)
A deux roues de carrosse du château, une grande bâtisse habitée par quelques fantômes illustres, comme celui de l’écrivain Jean Racine, s’est reconvertie depuis 2015 en hôtel de charme. Avec ses vieilles pierres, la Demeure du parc incarne le mariage parfait entre design contemporain et tonalités rustiques. Le résultat d’un travail de fourmi de la part des hôtes des lieux, Nicole et Marie-Jeanne. A elles deux, elles ont imaginé une déco épurée tout en accordant un grand soin aux détails comme avec la chambre à jouer, dans laquelle vous trouverez un mikado géant, un backgammon et bien d’autres surprises encore. Outre les 27 chambres et suites, la Demeure du parc c’est aussi un bar surmonté d’un toit en verre, une immense terrasse aux dimensions plantureuses et un restaurant aux allures de relais de chasse moderne, dont la carte a été confectionnée par la jeune cheffe Carmen Thelen, épaulé par le chef étoilé Frédéric Vardon. Dans cette ambiance chic mais pas guindée, le risque est de ne plus avoir envie de sortir. La Demeure du parc, 36 rue Paul Séramy, Fontainebleau (77). Chambre simple à partir de 120€, chambre double à partir de 159€. Accès : Gare Fontainebleau – Avon. Tél. : 01 60 70 20 00. Plus d’infos sur www.lademeureduparc.fr
94. Dormez dans les arbres (Orly-sur-Morin, Seine-et-Marne)
Même dans vos rêves les plus fous, difficile d’imaginer pareilles cabanes dans les arbres. Aussi confortables qu’un chalet à Courchevel et inspirées de l’univers des contes, les cabanes du moulin donnent envie de s’installer à l’année haut perché. Dommage que les contes aient une fin. Infos pratiques : Les Cabanes du moulin, 328 Route d’Orly, Orly-sur-Morin (77). Tarif : A partir de 220 euros par nuit pour 2 plus 90 euros par personne supplémentaire (70 euros pour les moins de 13 ans). Tél. : 09 64 45 51 59. Infos et réservations sur www.lescabanesdumoulin.fr
FAMILLE
Au cas où vous en ayez marre du square…
95. Danse avec les cerfs (Sonchamp, Yvelines)
Mieux qu’un zoo, un parc forestier et animalier. A l’Espace Rambouillet, géré par l’Office national des forêts, vous pénétrez dans 180 hectares de bois avec l’espoir de faire de belles rencontres. Biches, cerfs, sangliers y vivent en liberté et il vous faudra faire preuve de discrétion si vous souhaitez profiter de leur présence à vos côtés. Tout aussi étonnant, le spectacle de la forêt des aigles où les rapaces volent en rase-motte au-dessus de votre tête tandis qu’un peu plus loin, vous êtes invité à prendre de l’altitude avec l’Odyssée verte, un parcours de 300 mètres de long qui slalome entre les cimes des arbres. Enfin, de mi-septembre à mi-octobre, des visites sont organisées le soir ainsi qu’au petit matin pour offrir à vos oreilles l’occasion d’écouter les cerfs en pleine séance de drague bramer à pleins poumons. Infos pratiques : Espace Rambouillet , Route du Coin du Bois, Sonchamp (78). Ouvert du 1er février au 30 novembre. Horaires variables selon les saisons. Tarifs : 15€ (plein tarif) et 12€ (3 à 12 ans) d’avril à octobre. Tél. : 01 34 83 05 00. Plus d’infos sur www.espacerambouillet.fr
96. Evadez-vous en chien de traîneau en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Le chien de traîneau n’est pas réservé qu’aux vastes étendues du Grand Nord. Il se trouve que dans la forêt de Fontainebleau on a de la place et qu’en plus, depuis trois ans, on a aussi un musher et ses huskys. A la belle saison, Christian Perlwitz, c’est son nom, propose des sorties avec sa meute et son traîneau sur roues, et même des initiations à la conduite. De quoi s’évader tout en restant à une distance raisonnable du périph’. Infos pratiques : Baptêmes de chiens de traîneau avec Christian Perlwitz en forêt de Fontainebleau (77). Jusqu’à 4 personnes. Tarifs : 40 euros pour les adultes et 30 euros pour moins de 10 ans. La séance dure 1h30 environ. Initiation à la conduite en kart. A partir de 12 ans. Tarif : 50 euros par personne. La séance dure 1h30 environ. Tél. : 06 32 68 82 26. Plus d’infos sur www.evasioncanine.e-monsite.com
Chill out
Parce qu’il est bon de se détendre parfois…
97. Mettez les pieds dans le sable à Levallois (Hauts-de-Seine)
En cas de bouchons sur le sable de Paris plage, direction la plage de Levallois, en face le resto Polpo, où vous pourrez profiter d’une vue dégagée sur la Seine assis dans un transat, un Lillet tonic à la main et du bon son dans les oreilles. Infos pratiques : L’Été de Levallois, 47 quai Charles Pasqua, Levallois-Perret (92). Plage et bar ouverts du jeudi au vendredi de 18h00 à minuit, le samedi de 15h00 à minuit et le dimanche de 15h00 à 19h00. Cours de yoga les lundis à 19h30 et les dimanches à 11h30 (sur réservation). Accès : Métro Pont de Levallois – Bécon Ligne 3. Plus d’infos sur Facebook
98. Ploufez dans le bassin de la Villette (Paris, 19e)
A partir de mi-juillet, le bassin de la Villette à Paris sera ploufable. Il sera possible de s’y baigner 10 heures par jour tout l’été. Trois aires distinctes seront proposées : un bassin ludique pour les enfants (sous le contrôle d’un adulte accompagnant) dont la profondeur maximale s’élèvera à 40 cm ; un petit bain d’une profondeur maximale de 120 cm ; un grand bain réservé aux nageurs confirmés d’une profondeur de 200 cm. En attendant, on vous recommande de lire la tribune « Pour un Grand Paris ploufable » signée par le Laboratoire des baignades urbaines expérimentales en janvier dernier dans Libé. Infos pratiques : Bassin de la Villette, Paris 19e. Baignade gratuite. Accès : Métro Laumière Ligne 5. Plus d’infos sur www.paris.fr
99. Allez bruncher dans l’Ouest parisien
L’office de tourisme des Hauts-de-Seine a décidé d’écourter vos grasses matinées estivales en dressant la liste des brunchs à tester. On retiendra entre autres Le Galion, grand bateau rouge amarré face au bois de Boulogne, et Le temps d’un rêve pour ses 200 références de thé.
100. Devenez fou de Vitry Fada (Vitry, Val-de-Marne)
Ce bar associatif est un lieu de vie bien connu des Vitriots. QG idéal pour se retrouver et profiter des rayons du soleil en terrasse, Vitry Fada était menacé de devoir quitter les lieux pour cause de projet immobilier. Mais ce dernier est tombé à l’eau et le bar-resto a pu rouvrir en avril, avec minimum trois belles années assurées devant lui. Brocante, street art, concerts, ping pong, blind test… Il se passe toujours un truc chez les fadas. Le dimanche, le brunch est servi de 12h à 17h30, au cas où vous soyez lent au réveil. Et pour célébrer les beaux jours, une paillotte caribéenne vient compléter le décor. Croyez-nous, vous allez raffoler de Vitry Fada. Infos pratiques : Vitry Fada, 5 Place du 19 mars 1962, Vitry-sur-Seine (94). Mercredi 17h-21h (14h-17h ateliers), jeudi afterwork “les DJ du jeudi” (17h-23h30), vendredi et samedi 17h-23h59, dimanche brunch des Fadas (12h-17h30). Accès : Gare des Ardoines RER C. Plus d’infos sur Facebook
ET…
101. Joignez-vous à la fête du Gros Paris (Vitry, Val-de-Marne)
Pour sa deuxième édition samedi 1er juillet, la Fête du Gros Paris prendra place à nouveau chez Gare au théâtre à Vitry (94). Douze heures durant, de midi à minuit, artistes et associations locales vont se relayer pour donner corps et faire vibrer le Grand Paris. Co-organisateurs de l’événement avec plusieurs associations, Bastien Mérot, des Mystères du Grand Paris, et Julien Neiertz, de Métropop!, nous en disent un peu plus en attendant le coup d’envoi des festivités. Infos pratiques : « La Fête du Gros Paris », samedi 1er juillet de midi à minuit chez Gare au théâtre, 13 rue Pierre Sémard, Vitry (94). Entrée libre. Accès : RER C gare de Vitry. Le programme est à retrouver sur www.gareautheatre.com
30 avril 2017