Afin de découvrir le réseau des « pistes cyclables olympiques », Enlarge your Paris, en partenariat avec le ministère chargé des Transports, Île-de-France Mobilités et Odos, vous propose des itinéraires depuis Paris vers les sites olympiques situés de l’autre côté du périph. De nouveaux aménagements cyclables ont été déployés en vue des Jeux de Paris 2024, qui marquent un nouveau cap dans la transformation de l’agglomération parisienne en capitale du vélo. Combinés aux itinéraires existants, ils donnent d’ores et déjà l’occasion de faire de belles promenades et de se familiariser avec les paysages du Grand Paris. Des itinéraires à retrouver dans la rubrique Jeux olympiques, et qui serviront aussi bien aux trajets du quotidien qu’à des échappées à vélo.
Elle pourrait être surnommée la capitale du vélo en Île-de-France. La ville de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) abrite le vélodrome national (qui accueille les épreuves de cyclisme sur piste des JO) ainsi qu’une piste de BMX couverte (qui elle aussi sert de décor aux JO) et se situe à quelques encablures de la colline d’Élancourt (le site des épreuves de VTT et le point culminant de l’Île-de-France). S’y rendre à vélo semble donc une évidence même si la balade, sans être insurmontable, nécessite une bonne pratique de la bicyclette et un équipement « tous chemins ».
Depuis la place de Catalogne (14e), récemment réaménagée en « forêt urbaine », on suit d’abord la coulée verte du Sud parisien. Cette promenade vallonnée permet de traverser la banlieue à l’écart du trafic automobile jusqu’aux confins de Verrières et de Massy (Essonne) en suivant le fil de la Bièvre. Alors qu’on s’approche de Vauboyen (Essonne), la vallée s’élargit soudain, dévoilant un paysage exceptionnel auquel on ne s’attend pas aussi près de Paris. Le château des Roches, où Victor Hugo a si souvent séjourné, est niché juste là, derrière de grands platanes. Un peu plus loin, aux portes de Jouy-en-Josas (Yvelines), on découvre le petit château de Vilvert, édifié au XIXe par les héritiers d’Oberkampf, fondateur de la manufacture royale des toiles imprimées où était imprimée la toile de Jouy. On traverse le village et on poursuit vers Buc (Yvelines). Passé le haras de Vauptain après le Petit Jouy (Yvelines), la route s’élève doucement jusqu’à l’immense pont-aqueduc qui conduisait les eaux du plateau de Saclay vers les réservoirs du château de Versailles (Yvelines).
Traversée de Versailles et de la forêt de Meudon
À présent, la vallée se resserre progressivement. Les prés laissent place à la forêt et à une succession de très beaux étangs. On remonte progressivement jusqu’à la ville nouvelle de Saint-Quentin qui apparaît au bout du parc des Sources de la Bièvre. Les bâtiments de l’université se dressent devant nous, signés par de grands noms de l’architecture postmoderne. Par-delà le faisceau ferroviaire et autoroutier, c’est l’immense étang de Saint-Quentin et sa belle digue plantée de pins noirs de Salzmann (autre élément clef du dispositif hydraulique des jardins de Versailles) qui vous attend.
Le retour, plus rapide que l’aller, réserve encore de belles surprises. On commence par rejoindre Saint-Cyr (Yvelines) puis on traverse le bois de Satory (Yvelines). Dans la descente, un petit crochet offre un panorama unique sur le parc et le château de Versailles. On dévale ensuite vers la pièce d’eau des Suisses puis on traverse le quartier Saint-Louis dans la cité royale avant un petit détour par les étangs Gobert pour rejoindre enfin l’extraordinaire avenue de Paris et rentrer par la forêt de Meudon (Hauts-de-Seine).
La route, parfaitement rectiligne, frôle Viroflay (Yvelines) puis plonge vers l’étang des Écrevisses avant de s’enfoncer dans la forêt. Elle profite d’un creux de vallon pour grimper sur le plateau. De l’autre côté, nouvelle succession d’étangs : Villebon, Meudon, Chalais, la Garenne. On traverse le quartier du Val-Fleury (Hauts-de-Seine) puis on se laisse glisser le long des voies ferrées jusqu’à Vanves (Hauts-de-Seine) où vous attend un dernier raidillon. Montparnasse n’est plus très loin !
Infos pratiques : boucle de 64 km depuis la place de Catalogne (14e) jusqu’à Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Dénivelé : 580 m. À partir de 14 ans. L’itinéraire est à télécharger ici
Sur le site Anticiper les Jeux, retrouvez toutes les informations pratiques pour vous déplacer pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, notamment à vélo. Et, pour mieux circuler à bicyclette dans le Grand Paris et trouver les sites de stationnement, vous pouvez télécharger gratuitement l’application Geovelo
Sur le parcours
Manger
Les excellentes boulangeries de Jouy-en-Josas (sur la place de l’église) ou de Buc vous permettront de faire le plein en prévision d’un pique-nique sur les bords de l’étang de la Geneste à Buc ou du Val d’Or à Guyancourt. Si vous tenez jusqu’à Saint-Quentin-en-Yvelines, les options ne manqueront pas autour de la halle commerciale Sud Canal. À Versailles, enfin, vous trouverez l’occasion d’un café ou d’une boisson fraîche sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis.
Se cultiver et s’aérer
Tout au long du parcours, les occasions de s’arrêter pour profiter du calme et de la beauté des lieux ne manquent pas. On ne saurait trop recommander cependant de faire un arrêt au château des Roches (45, rue de Vauboyen, Bièvres), qui abrite la Maison littéraire de Victor Hugo et vous accueille le samedi et le dimanche de 14 h 30 à 18 h 30. Le lieu charmant, une de ces belles maisons de campagne qui font tout le charme de la vallée de la Bièvre.
Points de vigilance
Dans la haute vallée de la Bièvre et dans le bois de Satory, le parcours emprunte des allées forestières qui ne sont pas adaptées aux vélos de route. Empierrées, elles restent praticables toute l’année, mais deviennent très salissantes par temps humide. Ce sont, comme la coulée verte, des lieux de promenade : veillez donc à respecter systématiquement la priorité des piétons. Bien faire du vélo, c’est d’abord une question de courtoisie et de prudence !
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28 juillet 2024