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Voyage de 3 jours le long de la ligne 1 du métro entre Paris, La Défense et Vincennes

L'entrée de la station de métro Palais Royal - Musée du Louvre sur la ligne 1 signée de l'artiste Jean-Michel Othoniel / © Steve Stillman pour Enlarge your Paris
L’entrée de la station de métro Palais Royal – Musée du Louvre sur la ligne 1 signée de l’artiste Jean-Michel Othoniel / © Steve Stillman pour Enlarge your Paris

De la place de la Concorde à la skyline de La Défense en passant par les bois de Boulogne et de Vincennes, tous deux plus grands que Central Park, la rédaction d'Enlarge your Paris vous fait voyager trois jours le long de la ligne 1 du métro.

Jour 1 : de Concorde à La Défense

L’Hôtel de la Marine vous embarque

Voulu par Louis XV, dessiné par l’architecte Gabriel, l’hôtel de la Marine (8e) abrita tout d’abord le garde-meuble de la Couronne avant de devenir, durant 226 ans, le siège du ministère de la Marine. Restauré entre 2017 et 2020 sous l’égide du Centre des monuments nationaux, il est désormais ouvert aux visiteurs. On y découvre un site étonnant réhabilité tel qu’il était à l’époque de sa fonction de garde-meuble royal. Les salons d’apparat, eux, ont été conservés dans leur style du XIXe. Pour le reste, vous voilà propulsé en plein XVIIIe siècle avec la visite des appartements des intendants. Ne manquez pas l’exposition temporaire consacrée à la Renaissance vénitienne. Et découvrez la somptueuse verrière coiffant la cour des intendants, qui illustre le dialogue heureux entre l’art du XXIe siècle et celui de l’Ancien Régime. Vous pourrez prolonger le plaisir par une visite au Mimosa, le restaurant ouvert en ces lieux par Jean-François Piège, ou au Café Lapérouse, petit frère de l’institution du quai des Grands Augustins.

Infos pratiques : Hôtel de la Marine, 2, place de la Concorde, Paris (8e). Accès : métro Concorde (lignes 1 et 8). Ouvert le vendredi à partir de 10 h 30, nocturne jusqu’à 21 h 30 ; les autres jours de 10 h 30 à 19 h (fermeture de la billetterie à 18 h 15 et évacuation des salles à 18 h 45). Tarifs : de 13 à 17 €, gratuit pour les moins de 25 ans. Plus d’infos sur hôtel-de-la-marine.paris

Origines, une ode aux produits du terroir

Déjeuner correctement dans le quartier des Champs : en voilà une gageure ! Enlarge your Paris relève le gant et brandit la carte Origines (8e). Porté par le chef Julien Boscus (passé par chez Yannick Alléno ou Pierre Gagnaire), ce restaurant mise sur une carte de saison et des produits sourcés, issus notamment des circuits courts. On y trouve une formule déjeuner à 49 € avec un veau rosé du Pays basque en tartare assaisonné d’une fine mayonnaise iodée, moules de bouchots et radis noir, nuage et chips de topinambour. Puis, c’est au tour du lieu jaune du Finistère d’entrer en scène, voilé de sésame doré et saisi à l’huile d’olive avec chou de Pontoise grillé, carotte étuvée et en fine mousseline, bouillon émulsionné de carotte, coco et gingembre. Les fromages viennent de l’enseigne Terroirs d’Avenir, qui sélectionne des produits issus de l’agriculture paysanne. Quant au dessert, il prend la forme d’un baba imbibé d’une liqueur aux écorces d’orange accompagné de clémentines corses. Pas mal, non ?

Infos pratiques : Origines, 6, rue de Ponthieu, Paris (8e). Accès : métro Franklin D. Roosevelt (lignes 1 et 9). Ouvert du lundi au vendredi de 12 h 15 à 14 h 15 et de 19 h 30 à 21 h 45. Formule déjeuner à 49 €, menu dégustation à 96 € Plus d’infos sur origines-restaurant.com

La Galerie Dior, vous allez l’adorer

« Les couturiers incarnent l’un des derniers refuges du merveilleux. » Cette citation de Christian Dior affichée en lettres d’or à l’entrée de la galerie Dior (mitoyenne de la boutique de l’avenue Montaigne dans le 8e arrondissement) annonce la couleur. À propos de couleurs, il y en a toute une palette dès l’entame de la visite avec le « Diorama » : près de 1 500 créations miniaturisées, installées en dégradé de teintes tout autour du grand escalier. Sur trois étages, on explore d’abord l’enfance du grand couturier à Granville (Manche), puis son succès fulgurant avant sa mort prématurée, le tout dans une succession de pièces et d’ambiances poétiques qui laissent le visiteur bouche bée. Et la magie opère : pas de bling-bling, mais des créations franchement étourdissantes signées Christian Dior évidemment, Yves Saint Laurent, John Galliano, Gianfranco Ferré ou Maria Grazia Chiuri, la dernière directrice artistique en date. On découvre aussi, de fil en aiguille, le bureau du créateur ainsi que la reconstitution d’un atelier. Avant la sortie, passage obligé par l’une des alcôves feutrées du Café Dior. On adore.

Infos pratiques : Galerie Dior, 11, rue François 1er, Paris (8e). Ouvert tous les jours sauf le mardi de 11 h à 19 h. Tarifs : 12 € (plein tarif), 8 € (10-26 ans), gratuit pour les moins de 10 ans. Réservation obligatoire en ligne. Café Dior : ouvert de 11 h 30 à 18 h 30, accessible uniquement aux visiteurs. Accès : métro Franklin Roosevelt (lignes 1 et 9), Champs-Élysées-Clemenceau (lignes 1 et 13). Plus d’infos sur galeriedior.com

Le parvis de La Défense, galerie d’art à ciel ouvert

L’art est partout chez lui, jusque sur le parvis de La Défense où trônent quelque 70 œuvres réparties sur l’équivalent de 5 terrains de foot. Dès lors, la visite peut se vivre comme une chasse aux œufs avec heureusement quelques réalisations qu’il est impossible de rater comme Les Personnages fantastiques de l’artiste espagnol Joan Miró, Le Pouce du sculpteur français César ou La Défense de Paris, inaugurée en 1883 et qui donne son nom au quartier. Moins facile à trouver, la statue d’Icare, du sculpteur polonais Igor Mitoraj, se contemple les yeux tournés vers le ciel avec en toile de fond la silhouette épurée de la tour Égée qui culmine à 155 mètres. Une perspective vertigineuse à la hauteur des autres tours de La Défense au milieu desquelles vous ne pourrez vous empêcher de penser au Financial District de New York. À la différence qu’ici vous serez surpris par la quiétude des lieux, les voitures étant reléguées à l’étage du dessous. Pour vous guider dans votre parcours artistique, une carte est disponible sur ladefense.fr.

Infos pratiques : Parvis de La Défense, Puteaux (92). Accès : métro La Défense (ligne 1), gare de La Défense – Grande Arche (RER A, lignes N et U), tram T2 arrêt La Défense – Grande Arche. Plus d’infos sur ladefense.fr

Chambre avec vue au Mama Shelter

Une nuit au Mama Shelter de La Défense (Hauts-de-Seine), c’est s’offrir une escale dans une ambiance fun et décontractée en profitant de l’une des vues les plus panoramiques de la capitale ! Au choix : la skyline de La Défense ou la skyline parisienne. Pour dîner, vous avez le choix entre une ambiance de diner à l’américaine ou bien un restaurant panoramique pour un tête-à-tête avec la tour Eiffel – que vous retrouverez le lendemain pour un petit-déj des plus copieux. Avant cela, on vous promet le plus doux des sommeils sur une literie artisanale. Sachez d’ailleurs que les incroyables oreillers du Mama sont en vente si, comme nous, vous avez le coup de foudre.

Infos pratiques : Mama Shelter, 10, rue Jean Jaurès, Puteaux (92). Tarif : à partir de 129 € pour 2 avec le petit-déjeuner. Tél. : 01 40 81 02 02. Infos et réservations sur mamashelter.com

La vue depuis le restaurant panoramique du Mama Shelter à La Défense / © Steve Stillman pour Enlarge your Paris
La vue depuis le restaurant panoramique du Mama Shelter à La Défense / © Steve Stillman pour Enlarge your Paris

Jour 2 : de La Défense à Nation

Le bois de Boulogne, Central Park x 3

Environ 2 km séparent le Mama Shelter (voir ci-avant) de la Fondation Vuitton (voir ci-après) dans le bois de Boulogne (16e). L’occasion donc de s’offrir une balade dans celui qui fait trois fois la taille de Central Park (995 ha versus 340 ha) en passant par l’île de Puteaux (Hauts-de-Seine) et en s’accordant un détour par une autre fondation, la Fondation GoodPlanet, ouverte par le photographe Yann Arthus-Bertrand dans un château ayant appartenu au baron Haussmann. Si vous voulez prolonger ce bain de forêt, on vous conseille de jeter un coup d’œil (ou plusieurs) à notre sélection de bonnes adresses dans le bois de Boulogne

La fondation Vuitton, il n’y a pas de malle à se faire du bien

Voilier aux voiles de verre courbé signé Frank Gehry, déjà auteur du musée Guggenheim à Bilbao, la fondation Louis Vuitton dans le bois de Boulogne (16e) marque les esprits par son architecture. Mais aussi bien sûr par sa programmation qui multiplie les expositions événements à l’image de celles consacrées à Jean-Michel Baquiat ou au MoMA, le musée d’Art moderne de New York. Cependant, la Fondation sait aussi sortir des sentiers battus pour nous séduire et nous faire revenir inlassablement, notamment lors de ses nocturnes organisées chaque premier vendredi du mois et qui sont une occasion de voir et vivre autrement le bâtiment, ses œuvres et ses expositions. À voir en ce moment : l’exposition Monet – Mitchell, et à partir d’avril prochain Basquiat x Warhol, à quatre mains.

Infos pratiques : Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, Paris (16e). Fermé le mardi sauf vacances scolaires. Tarifs : 16 € (plein tarif), 10 € (moins de 26 ans). Le billet donne aussi accès au Jardin d’acclimatation. Accès : métro Les Sablons (ligne 1). Plus d’infos sur fondationlouisvuitton.fr

Plat unique

Ce n’est pas un scoop : le quartier du Louvre regorge de restaurants japonais plus ou moins valables. Parmi les valeurs sûres, on trouve Omusumi Gonbei (1er) qui cultive un tropisme certain pour les onigiri, ces petits triangles de riz fourrés et entourés d’une feuille d’algue. D‘ailleurs, dans cette petite échoppe située à l’angle de la rue des Petits-Champs et de la rue de Richelieu, c’est (quasiment) la seule denrée proposée. Riz blanc ou riz complet, garni de poulet, saumon, thon piquant ou prune salée, il y en a pour tous les palais. À propos de palais, on vous conseille d’emporter votre déjeuner et d’aller le déguster sur les fauteuils vert bouteille du Palais Royal (1er) tout proche. Un onigiri, le regard posé sur l’un des plus beaux jardins de Paris… Si ce n’est pas de la félicité, cela y ressemble fort !

Infos pratiques : Omusumi Gonbei, 27, rue des Petits-Champs, Paris (1er). Accès : métro Palais-Royal – Musée du Louvre (lignes 1 et 7). Ouvert tous les jours de 11 h à 20 h. Plus d’infos sur omusubi-gonbei.byclickeat.fr

Les Arts déco vous plongent dans les eighties

Vous avez envie de ressortir votre veste à épaulettes ? La perspective d’un remake de la sitcom Maguy avec Marina Foïs et Jonathan Cohen vous réjouit ? Vous fredonnez Marcia Baila sans même vous en apercevoir ? Une seule solution : la déambulation. En l’occurrence au musée des Arts Décoratifs (1er) qui propose une grande expo consacrée aux années 80. Design, mode, photo, graphisme… Vous voilà embarqué dans un kaléidoscope de formes et de couleurs qui évoque une époque à l’imaginaire débridé où l’on croise aussi bien le fantôme de François Mitterrand que le souffle baroque d’un Christian Lacroix, le tout sur une chanson d’Étienne Daho. De la bonne nostalgie…

Infos pratiques : exposition « Années 80 » au musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, Paris (1er). Jusqu’au 16 avril. Fermé le lundi. Réservation conseillée. Tarif : 14 € (plein tarif), gratuit pour les moins de 26 ans. Accès : métro Palais Royal – Musée du Louvre (lignes 1 et 7). Plus d’infos sur madparis.fr

Les plaisirs de la glisse sur une patinoire éphémère (et écolo)

On vous parle souvent du Pavillon de l’Arsenal (4e) qui propose régulièrement de chouettes expositions autour de l’architecture. Cette fois-ci, il s’agit moins de chausser ses lunettes pour lire les cartels que de chausser ses patins pour glisser sur la patinoire éphémère installée au centre de la halle. Le plus : l’équipement est construit à base de dalles de polymère louées, réutilisables pendant vingt ans et recyclables. Ajoutons à cela que la structure ne consomme ni eau ni électricité et vous voilà prêt à concurrencer Holiday on Ice en toute bonne conscience ! Vous pourrez même en profiter pour faire plus ample connaissance avec le Grand Paris en vous plongeant dans les vidéos du Grand Paris des écrivains. Sans aucun doute la patinoire la plus écolo et intello de toute la région.

Infos pratiques : la patinoire du Pavillon de l’Arsenal, 21, boulevard Morland, Paris (4e). Jusqu’au 8 janvier. Accès : métro Bastille (ligne 1). Tarif : 2 euros la demi-heure. Réservation obligatoire. Infos et liste des séances disponibles sur pavillon-arsenal.com

Un coin d’Italie

Il faut bien l’avouer : côté restos, le quartier de Nation, ce n’est pas franchement la grosse folie (un peu comme le quartier des Champs le jour 1). Raison de plus pour se rendre chez Impronta, qui propose une cuisine italienne mariant grands classiques et écarts enthousiasmants. Tel, en entrée, ce carpaccio de daurade, gel d’orange et bergamote, straciatella, crémeux de cassis de cassis, poutargue de thon. Ou la burrata des pouilles, servie avec un carpaccio de betteraves mariné, chutes de betterave, caramel de betterave et croccantino de sésame. Côté plats, on retrouve de belles assiettes de pâtes et des pizzas napolitaines qui honorent leur région d’origine. Pour le dessert, ne passez pas à côté du Magnum Impronta : la fameuse glace induss’ est ici revisitée maison et, franchement, ça envoie ! Promis, vous n’irez pas chez Impronta par hasard…

Infos pratiques : Impronta, 273, rue du faubourg Saint-Antoine, Paris (11e). Accès : métro Nation (lignes 1, 2, 6). Ouvert tous les jours sauf le mardi de 12 heures à 14 h 30 et de 19 h 00 à 22 h 30. Plus d’infos sur restaurant-impronta.com

Hôtel Paradiso, mi-hôtel mi-cinéma

Se faire une toile sous les draps. C’est l’idée de l’Hôtel Paradiso lancé par MK2 à Nation (12e). Chaque chambre est équipée d’un écran de 3 mètres de large et d’un rétroprojecteur pour s’offrir une séance ciné intimiste. Le plus : un check-out à midi qui permet de s’offrir une double séance (ou de faire ce que vous voulez, ça ne nous regarde pas…). L’endroit abrite aussi une salle karaoké et un rooftop pour les beaux jours. Bref, tous les ingrédients pour se faire son cinéma.

Infos pratiques : Hôtel Paradiso, 135, boulevard Diderot, Paris (12e). À partir de 177 €. Tél. : 01 88 59 20 01. Accès : métro Nation (ligne 6). Infos et réservation sur mk2hotelparadiso.com

La patinoire du Pavillon de l'Arsenal à Paris / © Pavillon de l'Arsenal
La patinoire du Pavillon de l’Arsenal à Paris / © Pavillon de l’Arsenal

Jour 3 : de Nation à Château de Vincennes

Un resto saignant

Passons sur le nom de ce resto, qui, au rayon jeu de mots, équivaut à Infini’tif pour un salon de coiffure. En effet, chez Bo’Vincennes, c’est la viande qui est à l’honneur : bœuf Angus, filet d’agneau, picanha d’Argentine ou côte de veau tomahawk feront le bonheur des amateurs de protéines. À la mode brasserie, on choisit sa sauce (roquefort, poivre au cognac, chimichuri…) et son accompagnement (pommes allumettes, gratin dauphinois à la truffe, purée de chou-fleur au curry…). Profiterole, baba au rhum ou pavlova complètent la danse. Le château de Vincennes étant à deux pas, vous pourrez en profiter – en grimpant les marches du donjon – pour éliminer tout ça.

Infos pratiques : Le Bo’Vincennes, 6 bis, avenue du Général de Gaulle, Vincennes (94). Accès : métro Château de Vincennes (ligne 1). Ouvert tous les jours de 11 h 30 à 15 h 30 et de 18 h 30 à 23 h 30. Plus d’infos sur le-bovincennes.eatbu.com

Château de Vincennes, tout le monde descend

Ben oui, quand même… Vous ne pensiez pas qu’on allait évoquer Vincennes (Val-de-Marne) sans son fameux château ! De Saint Louis (qui y rend la justice sous son chêne) au marquis de Sade (qui y fut emprisonné) en passant par Mazarin (qui y trépasse), le lieu rendrait un Stéphane Bern extatique tant il recèle de secrets d’histoire. Évidemment, la période des fêtes est propice à de nombreuses animations : visites contées, chantées, ateliers pour les enfants… Autant de bons prétextes pour visiter ce monument plein de majesté.

Infos pratiques : Château de Vincennes, 1, avenue de Paris, Vincennes (94). Accès : métro Château de Vincennes (ligne 1). Ouvert tous les jours de 10 h à 17 h. Tarifs : 7,50 €-9,50 €, gratuit pour les moins de 25 ans. Plus d’infos sur château-de-vincennes.fr

Parcours lumineux dans les allées du Parc floral

On le connaît l’été pour ses concerts de jazz et les pique-niques à l’ombre de ses magnifiques rhododendrons. Mais, cette année, le Parc floral de Paris (12e) dégaine aussi une carte hivernale. Avec les « sentiers lumineux de Noël », il se dévoile nuitamment via un parcours de deux kilomètres jalonné d’installations artistiques et électriques. Au gré de votre balade, vous pourrez découvrir des arbres chanteurs, une cathédrale de lumière, des pivoines géantes… En tout, 22 œuvres d’art qui plongent le visiteur dans un univers onirique. Vous allez enfin savoir à quoi ressemble une forêt enchantée.

Infos pratiques : « Les sentiers lumineux de Noël » au Parc floral de Paris, route de la Pyramide, Paris (12e). Accès : métro Château de Vincennes (ligne 1). Jusqu’au 2 janvier. Tarifs : 22 € (adulte), 14 € (enfant), tarif famille (2 adultes et 2 enfants) 66 €. Plus d’infos sur sentierslumineuxdenoel.com

Le théâtre met le feu aux poudres à la Cartoucherie

Nichée au cœur du bois de Vincennes, la Cartoucherie se mérite. Cet ancien site de fabrication d’armements et de poudre regroupe plusieurs structures théâtrales parmi lesquelles le Théâtre de l’aquarium, le Théâtre de la tempête et le fameux Théâtre du soleil fondé par Ariane Mnouchkine qui, à 83 ans, en tient toujours le gouvernail. En cette fin d’année, vous pourrez y voir, jusqu’au 23 décembre, la reprise de son spectacle L’Île d’or, coécrit avec Hélène Cixous. Un spectacle généreux – dans la droite ligne de ce que propose le Soleil – avec 35 acteurs sur scène et une belle réflexion sur l’utopie à partir de personnages réfugiés sur une île japonaise. Une bonne façon de clore 2022 en beauté !

Infos pratiques : la Cartoucherie, route du Champ de Manœuvre, Paris (12e). Accès : métro Château de Vincennes (ligne 1). Plus d’infos sur cartoucherie.fr

Un Rosa Bonheur n’arrive jamais seul

Depuis l’an dernier, un quatrième Rosa Bonheur (après celui des Buttes Chaumont, des Invalides et d’Asnières) a ouvert ses portes sur une des petites îles du lac des Minimes, entre les murs du Chalet de la Porte jaune. On y retrouve le même esprit guinguette boosté à la bonne humeur camarguaise. Certains y viennent pour se déhancher sur une playlist toujours savamment concoctée, d’autres pour célébrer l’heure de l’apéro. Dans tous les cas, on est sûr de ne pas se tromper…

Infos pratiques : Rosa Bonheur à l’est au Chalet de la Porte jaune, avenue de Nogent, Paris (12e). Ouvert mercredi et jeudi de 17 h à minuit, le vendredi de 17 h à 2 h, le samedi de 12 h à 2 h et le dimanche de 12 h à 21 h. Accès : gare de Fontenay-sous-Bois (RER A). Plus d’infos sur rosabonheur.fr

Le donjon du château de Vincennes / © Steve Stillman pour Enlarge your Paris
Le donjon du château de Vincennes / © Steve Stillman pour Enlarge your Paris

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