Plus d’infos sur la Transhumance du Grand Paris du 6 au 17 juillet rubrique « Balades »
Guillaume Leterrier : « La marche est primordiale en ce qu’elle permet d’ouvrir notre réflexion et de relativiser. Je suis persuadé qu’il n’y a rien de tel contre la déprime. Elle permet aussi bien l’introspection que la discussion avec autrui. La flânerie collective pousse au partage et délie les langues. Nombre d’habitants immigrés marchant à nos côtés se livrent sur leur nostalgie du pays, retissent leurs histoires de vie à la vue de notre pratique, atypique en France mais traditionnelle chez eux ».
« Nous nous calons sur le rythme lent du mouton, apprenons à redécouvrir la ville à travers ses errances, à en observer les moindres détails. C’est presque lui qui nous guide en réalité. Pendant nos transhumances, je suis toujours épaté de constater la quantité et la diversité des espaces verts en périphérie de Paris. Espaces que peu d’habitants prennent le temps de s’approprier et qui se transforment en simples lieux de passage dans nos quotidiens parcourus au pas de course. Ces prairies des villes doivent vivre et s’animer ! Le berger joue le rôle de fédérateur social, de ceux que l’on aime croiser par hasard comme le joueur de flûte d’antan ».
« L’aura du mouton permet d’aller partout »
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2 juillet 2019