Fin du calvaire pour les 250 artistes et 25 salariés de Mains d’Oeuvres, l’une des friches historiques du Grand Paris à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Expulsés le 8 octobre dernier sur ordre de la mairie, ils ont finalement obtenu ce 15 janvier du tribunal de Bobigny leur réintégration dans les locaux de la rue Charles Garnier après qu’il ait été reconnu un vice de procédure. Cette réintrégration, assortie d’une autorisation d’occupation de 18 mois, le temps de rediscuter d’un bail avec la municipalité, devra être effective dans les 72h. « Nous avons toujours fait confiance à la justice dans le différend qui nous oppose depuis plusieurs années à la ville. Elle s’est exprimée aujourd’hui. Cette décision est une victoire pour la culture, pour celles et ceux qui la font vivre au quotidien », a déclaré l’équipe de Mains d’Oeuvres sur sa page Facebook. La pétition « Rendez-nous Mains d’Oeuvres », lancée sur la plateforme change.org, comptabilisait hier plus de 60.000 signatures.
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16 janvier 2020 - Saint-Ouen