Société
|

Sept Grand-Parisiennes que vous allez avoir envie de rencontrer

Caroline Sabotinov-Tuernal a fondé l'Atelier Grenade dans le 10e où elle vend ses créations, dont ses bijoux en forme de clitoris / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris
Caroline Sabotinov-Tuernal a fondé l’Atelier Grenade dans le 10e où elle vend ses créations, dont ses bijoux en forme de clitoris / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris

Camille Paix a créé le compte Instagram « Mère Lachaise », pour entretenir la mémoire des femmes illustres trop souvent oubliées. Caroline Sabotinov-Tuernal propose quant à elle des bijoux qui célèbrent la diversité des genres et des sexualités. À l'occasion de la Journée des droits des femmes le 8 mars, Enlarge your Paris met en lumière sept Grand-Parisiennes engagées.

Caroline Sabotinov-Tuernal : elle fait genre

Dans son échoppe entre Château-d’Eau et République (10e), Caroline Sabotinov-Tuernal élabore de sacrés bijoux. Ou ne seraient-ce pas des bijoux sacrés ? En tout cas, ils célèbrent la diversité des genres et des sexualités. On a offert à toutes nos copines ses porte-clefs en forme de mugs sur lesquels il est inscrit « male tears », et ses broches « Drama Gouine » ou « Bravo les lesbiennes » ont fait bien des heureuses. Sans oublier ses super boucles d’oreilles « bowiesques » et sa fameuse broche à l’effigie du clitoris. Le bijou joyeusement militant ? Caroline a trouvé la martingale.

Son portrait est à lire dans la rubrique Société

Cécile Cée : en lutte pour qu’une station Serge Gainsbourg ne fleurisse pas aux Lilas

« Un homme violent, misogyne notoire et chantre de l’inceste ! » Autant de raisons pour que l’illustratrice Cécile Cée s’élève avec deux autres comparses contre le fait de baptiser « Serge Gainsbourg » la station de métro qui verra le jour aux Lilas (Seine-Saint-Denis) dans le cadre du prolongement de la ligne 11. Lancée en novembre dernier, la pétition « Serge Gainsbourg dans le métro : c’est non » a recueilli plus de 17 000 signatures. En lieu et place de l’homme à tête de chou, Cécile propose de renommer la station Anne Sylvestre, Audre Lorde, Monique Wittig ou Charlotte Delbo. Afin, aussi, que les femmes cessent d’occuper les strapontins dans le train de l’Histoire.

Son interview est à lire dans la rubrique Société

Camille Paix : aussi appelée Mère Lachaise

En créant le compte Instagram « Mère Lachaise » et en publiant en 2022 Mère Lachaise, 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire, Camille Paix a choisi d’entretenir la mémoire des femmes illustres oubliées. Nous nous sommes promenés avec elle dans les allées du cimetière du Père-Lachaise (20e) à la découverte de ces tranches de vie remarquables.

Notre balade est à lire dans la rubrique Société

Camille Paix, alias Mère Lachaise, dans le cimetière du Père Lachaise / © Virginie Jannière pour
Camille Paix, alias Mère Lachaise, dans le cimetière du Père-Lachaise / © Virginie Jannière pour Enlarge your Paris

Ranwa Stéphan : elle met le Grand Paris en conserves

Elle a été reporter de guerre et a mis un beau nombre de reportages en boîte au Moyen-Orient. Désormais, ce sont des conserves que Ranwa Stéphan met en boîte dans son labo de Noisy-le-Sec (Seine Saint-Denis). Pourtant, du journalisme à la gastronomie, le fossé est bien moins large qu’il n’y paraît. Dans les deux cas, il s’agit de redonner une part de liberté aux gens, en les incitant à être bien informés ou à mieux se nourrir. Nous, on raffole de sa marmelade bergamote-thé noir au goût puissant. Et de son caviar d’aubergine fumée qui fait l’unanimité lors de nos apéros. En fait, on est tout simplement fans de Ranwa…

Son portrait est à lire dans la rubrique Société 

Hanane Tancrède-Abdelli : la gastronomie algérienne en héritage

C’est une histoire de transmission. Un jour, Hanane Tancrède-Abdelli s’est vu remettre par sa mère son livre de recettes algériennes. Au lieu d’en réserver les secrets à sa famille, elle décide d’ouvrir une cantine célébrant la gastronomie de son enfance. Pour ce faire, elle part se former à l’école Ferrandi (6e) et ouvre, quelque temps plus tard, Mama Nissa (clin d’œil au prénom de sa mère), dans une artère paisible adjacente à la fourmillante rue Montorgueil (2e). « Je voulais être dans un quartier accessible à tous, casser les codes », raconte-t-elle à Enlarge your Paris.

Une rencontre à découvrir dans la rubrique Artdevivre

Rafaella Scheer : « greenlaugheuse » et cheffe de troupe 

Peut-on rire de tout, y compris du réchauffement climatique ? C’est le pari du Greenwashing Comedy Club, une troupe de stand-uppers écolos convaincus mais pas culpabilisants pour autant qui mise sur le « greenlaughing » plutôt que sur le « greenwashing ». Enlarge your Paris s’est entretenu avec Rafaella Scheer, humoriste et organisatrice de la troupe.

Un entretien à lire dans la rubrique Société

Hanane Somi : maraîchère engagée

Il y a dix ans, Hanane Somi a choisi de devenir maraîchère. Depuis, elle fait pousser salades, courges jack-be-little ou pommes sur la parcelle qu’elle loue à la région sur les hauteurs de Chelles (Seine-et-Marne). Sur son exploitation baptisée « Sauvages et cultivées », l’ancienne étudiante en philo développe ses propres maximes. Notamment « je mange bien donc je suis mieux » ou encore « je suis agricultrice donc j’œuvre pour le bien commun ». On ne peut que lui décerner les félicitations du jury.

Son portrait est à lire dans la rubrique Société

Hanane Somi a créé la ferme maraîchère Sauvages et Cultivées sur des terres qu'elles louent à la Région à Chelles en Seine-et-Marne / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris
Hanane Somi a créé la ferme maraîchère Sauvages et Cultivées sur des terres à Chelles qu’elle loue à la Région Seine-et-Marne / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris

Lire aussi : Des Foune Curry aux Vulves assassines, les groupes féminins qui font pogoter le Grand Paris

Lire aussi : Ils et elles instagrament le Grand Paris

Lire aussi : La Table de Maïna, un voyage entre la France, le Japon et le Pérou