Culture
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On descend à la station « Gare au théâtre »

« Nous n’irons pas à Avignon« , le contre festival de Vitry-sur-Seine, a ouvert ses portes le mercredi 2 juillet sous les auspices d’un soleil estival.
 
Les transats, récupérés du récent Festival de l’Oh, sont déjà occupés par des spectateurs alanguis et contents d’être là. Dans le hall, à droite en entrant, la librairie tenue par une bénévole au nom de la librairie d’Ivry-sur-Seine, « Envie de lire ». Derrière le bar, un autre bénévole qui vous sert, le sourire à la main, des boissons à petits prix.
 
Un écran, équipé d’écouteurs, vous invite à visionner les Kamératons (vidéos de 15 secondes tournées par les compagnies invitées). Avant d’emprunter les escaliers pour accèder à la salle Cabaret, un grand tableau met à disposition les prospectus qui présentent chaque spectacle. Pratique, chaque spectacle de chaque semaine (le festival en dure quatre) est signalé. On peut ainsi tout savoir des pièces qui vont se jouer sur l’ensemble du festival.
 
Parce que des pièces, des spectacles, il y en a beaucoup…  tous les jours (saufs les lundis et mardis, jours de relâche). On peut voir à 15 h. un spectacle « jeune public », à 16 et 17 h les samedis et dimanches des spectacles « tout public » et tous les jours, à 18, 19, 20, 21 et 22h, du théâtre, de la danse, de la musique, des performances… Et tout ça, jusqu’au 27 juillet. Décidément, cette année on ne prendra par le TGV Méditerranée. Plutôt le RER…
 
Nos coups de coeur de la première semaine, même si nous n’avons pas tout vu…
 
Vague après vague, une belle immersion dans le monde de la litttérature jeunesse. Quand la lecture fait parler le corps de l’écoutant. C’est le spectacle à pour sujet, la mort. La compagnie a basé son travail de relecture sur des albums pour enfants qui traitaient au mieux, ce thème délicat.
 
Clara & et les Teapots chantent l’amour à quatre : trois garçons, une fille. Ils portent des lunettes et proposent des performances chantées sur le thème de l’amour. Ils chantent en anglais, en français. Le but du jeu est de retrouver le titre des chansons qu’ils interprètent. Ils s’accompagnent d’un curieux instrument d’origine allemande : le glockenspiel, un instrument à percussion qui signifie « jeu de cloches ».
 
Au bon air des sorties, une libre adaptation des visites guidées muséales. C’est comique, décalé et plein d’humour,. Le spectacle est porté par deux actrices énergiques, plus ou moins grandes. Mais très drôles. Coup de coeur !
 
[N/S] Sans paroles : ce spectacle de danse invite à un voyage déroutant au coeur du signe. La gestuelle des danseurs, tantôt heurtée, tantôt aérienne, dessine dans l’espace de brèves calligraphies que l’absence de son rend plus signifiantes, plus délicates mais singulièrement présentes. Coup de coeur !
 
A suivre…
 
Jean-Philippe Trigla