La banlieue outragée ! La banlieue brisée ! La banlieue martyrisée ! Mais la banlieue effrontée. Voilà sans doute ce que dirait de Gaulle aujourd'hui. On vous explique pourquoi dans cet appel du 18 mai.
Le mois d’avril se sera révélé agité pour la banlieue. Tout a commencé le 9 par un tsunami qui a englouti les Hauts-de-Seine, les Yvelines, le Val-d’Oise et l’Essonne. Comme un malheur n’arrive jamais seul, il s’est accompagné d’une guerre thermonucléaire ayant causé la disparition de l’Homme de la surface de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne. Un cauchemar qui porte un nom : la ville rêvée des Parisiens, dessinée suite à l’enquête « Priceless cities » menée par MasterCard.
Après une telle catastrophe, on aurait pu penser que la banlieue reposerait en paix. Mais elle a dû subir un nouvel assaut le 23 avril. Ce jour-là, le site lebonbon.fr s’est livré à un match opposant clichés sur les banlieusards et clichés sur les Parisiens. Une comparaison sans surprise plus flatteuse pour les seconds que pour les premiers qui, dans l’imaginaire collectif, sont vus comme des ploucs. Alors comme on aime le répéter chez Enlarge your Paris, il est grand temps que cet imaginaire change. Banlieusards de tous les départements, levez-vous !
18 mai 2015